C’est peut-être le bout du tunnel. Le 07 mars 2024, le Directeur de Cabinet du Président de la Cour constitutionnelle adressait la lettre N° 078/CC/CAB-PRES/GK/DIRCAB/01/06/2024 au Batonnier National Honoraire Me MBU Ne LETANG pour lui rappeler l’exécution du Décret N° 11/17 du 06 avril 2011 du Premier Ministre validé par l’Arret 1271 de la Cour Suprême de justice avec formule exécutoire du paiement de 20.878.090 USD aux 686 ex-Travailleurs Marsavco/ATUMA.
« Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature me charge d’accuser réception de votre lettre lui adressée relativement à l’objet repris en marge et vous en remercie », écrit le Dircab qui saisit l’occasion pour demander au Procureur Général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, ampliateur de la correspondance, la suite réservée à sa lettre N°1783/CC/CAB-PRES/12/02/2023 lui adressée consécutivement à ce dossier.
Le 19 avril 2024, le Premier Président de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe accuse réception de la lettre N°126/CAB/MNL/MD/D.037/2024 lui adressée le 01 avril 2024 en rapport au dossier du paiement des 686 ex-Travailleurs de la MARSAVCO.
« Y faisant suite, j’invite messieurs les Présidents du Tribunal de Commerce et du Tribunal de Travail qui me lisent en copie, de bien vouloir mettre un rapport détaillé sur cette question », fait savoir le Premier Président Espérance DIA AKIR AKIP le 09 avril 2024.
Comme on peut le voir, le dernier virage est abordé par les 686 familles des ex-travailleurs de la MARSAVCO qui se sont vues marginalisées et mises en coupe réglées pendant plus de 20 ans par les patrons de la MARSAVCO soutenus par une justice équilibriste et corruptible à souhait. Maintenant que le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo n’a cessé de dénoncer la faiblesse de la justice nationale, il va de soi que cette fois-ci soit la bonne, comme le prévoit le l’Acte de règlement transactionnel proposé par la MARSAVCO pour mettre fin à ce litige qui a trop duré.
Ce projet d’Acte de règlement transactionnel remis curieusement au gout du jour, date pourtant de 2019 mais n’a jamais été exécuté faute de bonne foi de la part des responsables de la MARSAVCO qui ont toujours brillé par leur souci de faire souffrir les pauvres ex-travailleurs congolais qui continuent de broyer du noir.
Le Journal