Dans un mémorandum déposé, le week-end, auprès du Président de la Centrale électorale, Denis Kadima, et présenté, parallèlement, au Représentant de l’Autorité morale de l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAA), Tony Kanku, la haute hiérarchie de la NSCC exige de nouvelles dispositions qui puissent permettre, effectivement, la réorganisation, dans les plus brefs délais, à Masimanimba, des élections des députés nationaux et provinciaux en vue d’offrir à la population l’occasion d’être valablement représentée aussi bien à la Chambre haute du Parlement qu’au niveau du prochain Gouvernement de la République, dont le processus de mise en place, par ailleurs, est en cours étant donné que le Président Félix Tshisekedi a d’ores et déjà désigné un Informateur, Augustin Kabuya, à l’Assemblée nationale.
C’est un véritable cri d’alarme que celui émis par la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) qui appelle de tous ses vœux la prise en compte des intérêts du Territoire de Masimanimba, au niveau de la province du Kwilu, où la population avait, pendant toute la période de campagne électorale, adhéré, massivement, d’après elle, à l’idée de la consolidation des acquis en République démocratique du Congo tout au long de ce deuxième quinquennat de Félix Tshisekedi qui se veut de tous les enjeux. La NSCC dit condamner, en même temps, avec la dernière énergie, tout complot d’effacement ainsi que toutes formes des mesures susceptibles d’énerver la cohésion nationale, tout comme celles pouvant, inutilement, engendrer la haine, le mépris et même la frustration dans le chef de la population vivant dans cette partie du pays. A en croire le Coordonnateur de la NSCC au niveau de Masimanimba, Maitre Mayi Kingansi, ce cri d’alerte se justifie après que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ait fixé et annoncé, dans son calendrier électoral réaménagé, tel publié, les élections législatives, aussi bien nationales que provinciales, à Masimanimba, pour le mois d’avril. Alors que celles des sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs, sont prévues un peu plus tôt. La Nouvelle Société Civile du Congo fustige là, un acte délibéré d’exclusion et d’évacuation de ce territoire de la province du Kwilu.
“Nous sommes de la Nouvelle Société Civile congolaise, Coordination territoire de Masimanimba. Nous sommes venue après mémos, sorties médiatiques, où nous avons dénoncé comment les élections au niveau du territoire de Masimanimba ont été annulées, privant ainsi à nos représentants la chance aux enjeux politiques de l’heure sur le plan nationale – la formation du Gouvernement, sur le plan provinciale, les élections des sénateurs et gouverneurs. La Ceni a proclamé un calendrier électoral renvoyant les élections pour le mois d’avril. Proclamer ces élections pour le mois d’avril, cela veut dire que nos représentants ne vont pas concourir à des différentes élections sénatoriales et des gouverneurs. Voilà pourquoi nous avons dit non et on a pensé venir voir le Président Kadima en face pour lui déposer, d’un côté, le moment, de l’autre côté, échanger avec lui. On se rend compte que c’est vraiment un complot. Voilà pourquoi, on a pensé voir le représentant de l’Autorité morale de AAAP pour que, à leur niveau, ils puissent nous aider à porter notre voix… Aujourd’hui, nous représentants sont exclus et ne vont pas participer selon le calendrier que la CENI a proposé. Nous demandons au Président de la CENI de prendre de nouvelles dispositions pour permettre à notre population de se retrouver”, a indiqué, Me Mayi Kingansi, au terme de l’entretien avec Tony Kanku, peu avant de dénoncer, dans le même élan, l’invalidation injuste des suffrages des candidats valablement élus lors des scrutins du 20 décembre 2023 au motif qu’ils seraient impliqués dans la fraude électorale. Allusion est faite notamment à Tryphon Kin-Kiey Mulumba et tant d’autres ressortissants de Masimanimba.
Le Journal