La Centrale électorale dirigée par Dénis Kadima a rendu public la liste provisoire de 24 candidats à la présidentielle 2023. Personne, parmi ceux qui ont déposé leurs dossiers à l’immeuble du bout du boulevard du 30 juin, dans la commune de la Gombe, n’a été invalidé. C’est déjà un bon signal donné par la CENI sur l’inclusivité que tout le monde souhaitait. Coup de projecteur sur chacun d’entre eux…
Notre rédaction a entrepris de chercher à savoir qui est qui et vous les présente à travers deux éditions en commençant par Celle-ci.
Radjabho Tebabho Soborabo
Président du parti politique Congolais Unis pour le changement -CUC-, Radjabho Tebabho Soborabo candidat Radjabho avait été compté parmi les candidats à la présidentielle de 2018. Pasteur d’Eglise doublé d’homme d’affaires, il brigue la magistrature suprême pour, dit-il, apporter le changement dans la manière de diriger le pays et surtout, apporter sa part à la consolidation de l’unité des Congolais sur fond de la paix au niveau de tout le territoire national de telle sorte que les Congolais, dans leur ensemble, puissent bénéficier des ressources du sol et du sous-sol dont régorge la RDC.
Constant Mutamba
Président de la Nouvelle Génération pour l’émergence du Congo -NOGEC-, Constant Mutamba a donné les couleurs de ses ambitions présidentielles en déclarant qu’il exhorte ses challengers candidats à la magistrature suprême séjournant en occident et financés par les occidentaux à renoncer à leur complot de balkanisation du pays. “Le patriotisme m’obligerait de vous dénoncer”, a-t-il écrit sur Twitter en prévenant que la RDC n’est pas à vendre.
L’on note que Constant Mutamba a été assistant de l’ancien gouverneur de la province Orientale Jean Bamanisa et assistant du Coordonateur du FCC, Nehemie Mwilanya. Il est également porteur du concept “Rupture” avec la classe politique actuelle.
Doctorant en Droit des Entreprises de l’université de Liège, Mutamba est Avocat et chef de Travaux en Droit public de l’université Protestante au Congo -UPC.
Moïse Katumbi Chapwe
Président du parti Ensemble pour la République, Moïse Katumbi est avant tout un influent homme d’affaires et dirigeant sportif de première force, avant de se retrouver en politique où il a été député national élu du Katanga avant de devenir gouverneur de cette province pendant plusieurs années.
Celui que ses sympathisants appellent chairman avait posé sa candidature en 2018 et s’était vu compliquer la situation par le régime Kabila qui ne voulait pas le voir porter la casquette de chef de l’Etat.
Delly Sessanga Ipungu
Président national du parti ENVOL, Sessanga est Avocat aux barreaux de Paris, en France, et de Kinshasa/Gombe.
Il est député national élu de Luiza, dans le Kasaï Central dépuis 2006. Il a imposé son nom et sa marque dans le milieu politique congolais en étant membre du MLC de Jean-Pierre Bemba Gombo.
Floribert Anzuluni
Influent acteur de la Société Civile de la RDC, Floribert Anzuluni se dit passionné du Congo et du continent africain.
Ce diplômé en Sciences politiques de l’université de Montréal a une longue expérience dans le secteur bancaire de la RDC et aussi en Afrique où il a travaillé pour deux groupes bancaires, notamment le sud-africain Standard Bank et Ecobank. Co-fondatrice de Filimbi, Anzuluni confie que l’expérience accumulée dans le domaine bancaire lui a permis de maîtriser l’Environnement économique de la RDC et de certains pays du continent.
Jean-Claude Baende Etafe Eliko
Président du parti Alliance des Démocrates Humanistes -ADH-, Baende a été élu député provincial et national de la ville de Mbandaka en 2006 et 2011. Il a été également gouverneur de la province de l’Equateur de 2009 à 2013.
Gradué en Théologie, il effectuera son stage diaconal dans la diocèse de Lisala et à Mbandaka avant d’être ordonné en 1990, prêtre de l’archidiocèse de Mbandaka, par le Cardinal Fréderic Etsou. Il s’envolera ensuite pour la Belgique en vue de poursuivre ses études à l’ULB, lesquelles seront sanctionnées par un diplôme d’Etudes Spécialisées en Gestion des Ressources Humaines. Il laissera tomber la vie sacerdotale en 2001, pour embrasser la politique et fonder famille.
Tony Cassius Bolamba
Ancien Gouverneur de la province de l’Equateur, le candidat à la présidentielle Tony Bolamba promet de servir la nation à un autre niveau une fois élu, en faisant baisser les dépenses publiques et le train de vie des institutions. Ce qui lui permettra d’avoir les moyens de financer les PME.
Il dit ne pas comprendre que le salaire mensuel d’un ministre soit de l’ordre de 20.000 USD pendant que celui du Congolais moyen soit de 200 ou 300 USD.
Il avait déjà donné l’exemple en étant gouverneur de l’Equateur en baissant ses émoluments de 15.000 USD à 5.000.
Georges Buse Falay
Il dit être motivé pour permettre aux Congolais qui aspirent à une vie meilleure, d’avoir la possibilité de vivre paisiblement dans leur pays.
“Il y a un temps où il faut commencer à défendre la majorité silencieuse qui constitue la grande partie du pays mais n’a pas de réponses à ses problèmes”, dit cet ancien Directeur de cabinet de Laurent Désiré Kabila qui se veut le défenseur des opprimés, dès lors qu’il sera élu. Car, confie-t-il, la détermination d’un homme s’appuie sur une croyance qui doit aboutir sur les actions politiques concrètes.
Tshiani Mwadiamvita
Ancien fonctionnaire international, Tshani Mwadiamvita n’en est pas à sa première tentative pour avoir brigué déjà à la magistrature suprême en 2018. Une première expérience qui lui a permis de comprendre le déroulement du processus électoral dans son pays.
Il ajoute que les motivations qu’il avait la première fois, démeurent inchangées, sauf qu’elles ont été renforcées avec sa présence permanente au pays pendant ces cinq dernières années. Tshiani est l’auteur du projet de la loi qui veut que pour accéder aux importants postes de commandment du pays, il faut être Congolais de père et de mère.
À suivre…
Le Journal