La démocratie n’existe pas au sein de Ensemble pour la République. C’est le coordinateur de la jeunesse du parti politique de Moïse Katumbi, Jacky Ndala, qui l’a affirmé. Dans son viseur, le secrétaire général Dieudonné Bolengetenge et le coordonnateur du parti dans le Grand Katanga, Christian Mwando qu’il accuse de favoriser leurs proches au détriment des gens qui se sont battus et ont fait de sacrifices pour cette formation politique.
Au cours d’une sortie médiatique, Jacky Ndala a vidé son sac sur le secrétaire général de Ensemble Dieudonné Bolengetenge et le coordonnateur du parti dans le Grand Katanga, Christian Mwando.
Il reproche au premier d’avoir imposé de candidats aux législatives nationales sans tenir compte de leurs contributions et sacrifices pour la marche du parti.
Pour un retour au calme, il demande au président de Ensemble, Moïse Katumbi d’organiser un cadre de concertation. Ce, avant la campagne électorale.
« Ici à Kinshasa, le secrétaire général, avec son équipe, impose de candidats à Tshangu où je suis candidat juste parce qu’ils ont des accointances. De gens qui n’ont jamais mobilisé même une petite mobilisation de 50 personnes. Ça ne va pas. Et tous ces gens qui ont fait de sacrifices, qui ont dépensé…Je suis venu dénoncer ces choses là dans tous mes états, pour dire que si le président Moïse Katumbi n’organise pas un cadre de concertation avant la campagne électorale, on va échanger de coups. Et moi je suis prêt à me battre physiquement, moralement et spirituellement », a vociféré Jacky Ndala.
Il a révélé que tout coordonnateur de la Jeunesse du parti qu’il est, il n’a pas été consulté lors de l’élaboration des listes des candidatures.
Quant à Christian Mwando, Jacky Ndala l’accuse de fragiliser le parti dans le Grand Katanga et le suspecte de lorgner le poste de conseiller spécial de Moïse Katumbi, resté vacant à la suite de l’arrestation de Salomon Kalonda.
Avant Jacky Ndala, deux autres cadres ont dénoncé la discrimination qui selon eux, règne au sein de Ensemble pour la République. Il s’agit entre autres des députés national Daniel Safu et provincial Mike Mukebay.
Le premier est actuellement malade et manque cruellement les moyens de se faire soigner dans un hôpital adapté alors que le second est écroué à la prison centrale de Makala. L’un comme l’autre ne bénéficie pas du soutien du parti à la hauteur de leur engagement dans le combat de Moïse Katumbi.
Le Journal