Martin Fayulu rêve debout !

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Lundi 04 septembre 2023. Aux toutes premières heures de la journée, l’opposant Martin Fayulu Madidi et président de Lamuka, ou ce qui en reste, a fait une déclaration en tirant à boulet rouge sur des prétendus parrains de Dénis Kadima qui, à l’en croire,serait victime d’une “manipulation” doublée d’un “encouragement au mal”.

Si Fayulu le dit sans retenu, c’est parce qu’il serait convaincu qu’une confrontation pourrait être inevitable entre les soutiens du président de la CENI et le peuple congolais, sans toutefois déterminer de quel peuple congolais.
Dès lors que tout le peuple congolais, dans son ensemble, ne se retrouve pas dans une telle logique de violences dont rêvent Fayulu et Mgr Nshole. Eux qui s’arqueboutent derrière le refus de Dénis Kadima à ouvrir de nouveau ses machines à un autre audit du fichier électoral.

Pour Kadima, c’est sans effet…
À ces derniers, Dénis Kadima rétorque qu’ils se trompent, dans la mesure où, la CENI a géré avec professionnalisme et hônnéteté, la cartographie électorale, la repartition des sièges et la réception des candidatures.
“Nous sommes convaincus que ce 4 ème cycle électoral eb RDC va contribuer à la consolidation de la démocratie et de la paix en RDC.À ces prophètes de malheur qui prévoient une grave crise post électoral pour justifier les violences et opérer un changement de régime par de voies anti constitutionnelles, nous disons : sans effet”, a expliqué le président de la Centrale électorale, estimant sans désemparer, que le train est déjà en marche pour ne pas s’arrêter à cause de balivernes.
La sortie médiatique de Nshole sur radio Top Congo FM est loin de se faire oublier pour la manière dont il a soutenu l’audit électoral taillé sur la mesure des catholiques et de l’opposition.
Allant jusqu’à avouer qu’ils sont prêts à mettre à la disposition de la CENI, un logiciel informatique spécialisé pour détecter des anomalies.

C’est ce combat acharné que ne cesse de mener le camp de Martin Fayulu qui a toujours refusé l’audit du fichier électoral commandé par Kadima auprès des personnalités que l’opposition a, jusque-là, jugées pas crédibles, sollicitant, eux, un audit mené rondelement par une agence ayant la confiance de toutes les parties prenantes aux élections.

A tout prendre, il s’avère que l’opposition politique congolaise et certains alarmistes de mauvais aloi, qui passent le clair de leur temps, à dénoncer un prétendu “projet de fraude électorale” que serait entrain de mettre en place, Denis Kadima en pour préparer le lit à Félix Tshisekedi et son camp politique auraient un agenda caché, selon le camp du pouvoir.
À ce niveau, l’on voit les choses autrement. Parce que, disent-ils, l’opposition fait des supputations sans preuves plausibles.
Pour la communication faite par Fayulu, le désir de vivre des élections crédibles, libres et transparentes qu’a le souverain primaire ne laisse aucune place à l’aventure, en soulignant que “ceux qui encouragent Dénis Kadima à persévérer dans le funeste projet de fraude électorale en RDC, en faveur de Tshisekedi et son Union sacrée, seront tenus pour responsables des conséquences qui résulteraient de cette forfaiture et ils seront sévèrement jugés par le peuple congolais. “Surtout, ne sous-estimez pas la détermination des congolais pour des élections libres, impartiales, inclusives et transparentes”, a prévenu le président de Lamuka.
II se dit prêt à aller aux élections à une seule condition : voir la CENI accepter un audit externe du fichier électoral en vigueur.
Ce qui a tout pour désorienter les fidèles de Fayulu qui ne comprennent plus à quel jeu se livre leur Autorité morale qui après avoir décidé sa participation ainsi des siens à tous les niveaux des élections, au point d’avoir fait rater l’occasion à ceux qui rêvaient de se trouver à l’hémicycle au prochain mandat, s’époumone désormais à enfourcher la trompette pour poser des conditions irréalisables à ce niveau du processus électoral.
De quoi faire dire aux analystes que Fayulu rêve debout et doit se tenir tranquille et observer comment va le train CENI va négocier l’arrivée à la dernière gare au mois de décembre 2023.

Le Journal