Le coordonnateur de l’asbl « Les Kinois » se propose d’être un ambassadeur et défenseur des couches défavorisées de la population de Kinshasa en général et du camp Ndolo en particulier. De passage dans ce camp militaire situé dans la commune de Barumbu, il a échangé avec les femmes des militaires. Ces dernières s’en sont remises à lui pour résoudre leurs difficultés quotidiennes.
Porteur des valeurs de la ville de Kinshasa, Bob Amisso s’est engagé dans un combat pour améliorer les conditions de vie des Kinois. Au camp Ndolo, les épouses des militaires lui ont fait part des sérieux problèmes qui rendent leur existence moins heureuse, des conditions inhumaines. Il s’agit entre autres, de la promiscuité, manque d’installations hygiéniques, absence d’électricité et d’eau potable.
Durant son face-à-face avec elles, elles lui ont expliqué notamment qu’étant donné que leurs époux touchent un salaire dérisoire d’un peu plus de 200 mille francs congolais par mois, il leur est difficile de tenir les deux bouts du mois. Par conséquent, la plupart des enfants des militaires ne vont pas à l’école faute de moyens financiers.
Mais ce n’est pas tout car, selon ces femmes, « l’hôpital du camp coûte très cher » et il leur est donc inaccessible.
Après les avoir écoutées religieusement, Bob Amisso a pris l’engagement d’être leur avocat auprès des décideurs pour améliorer leurs conditions sociales. Mais ce n’est pas tout, avec les moyens de bord, il leur a remis quelque chose, question de les soulager momentanément.
Le Journal