Les médias accrédités à la sortie officielle de l’Union sacrée de la Nation le 29 avril dernier ne savent pas à quel sait se vouer pour toucher leur dû. Un mois après avoir travaillé comme de robots pour la médiatisation du lancement officiel de la plateforme présidentielle, ils commencent à perdre espoir de toucher leurs collations. Scandale.
Les membres du présidium de l’Union sacrée, tous assumant de hautes fonctions dans les institutions du pays, se révèlent être incapables d’honorer les factures de prestations de médias accrédités lors de leur show au stade des Martyrs.
Pour la petite histoire, aussitôt après les discours de Christophe Mboso, Sama Lukonde, Modeste Bahati, Vital Kamerhe, Jean-Pierre Bemba et Augustin Kabuya, leurs attachés de presse sensés s’occuper de la presse ont pris la poudre d’escampette.
*Une habitude propre au régime Tshisekedi ?*
Les journalistes présents racontent qu’il leur a été fait la promesse de paiement. Des jours et de semaines se sont écoulés. Silence radio du côté tant du président de l’Assemblée nationale, du premier ministre, du président du sénat, que de vice-premier ministres de l’Economie et de la Défense ainsi que du secrétaire général de l’UDPS. Que se passe-t-il réellement ?- On en sait rien.
Seulement, une rumeur faisant état d’un prétendument détournement de la sole destinée à la presse. Mais par qui? Mystère.
Entre temps, de patrons de presse déplorent la sale habitude presque généralisée actuellement dans les institutions du pays (ministères, parlement, entreprises publiques) consistant à ne pas honorer les factures de la presse
Ça et là, apprend-t-on, des ministres et des mandataires publics honorent difficilement les contrats noués verbalement ou de manière écrite avec de médias.
Il en va de l’image du régime surtout qu’en face, les principaux opposants semblent bien gérer les journalistes qui collaborent avec eux.
Le Journal