En mettant dernièrement autour de la table, les bourmestres des 24 communes de la capitale pour dévisser sur la problématique de la salubrité de leur ville, Félix-Antoine Tshisekedi était loin de penser que sa démarche allait être commentée en sens divers. Selon de quel bord l’on se situe.
C’est le cas des opérateurs de l’opposition qui estiment que le chef de l’Etat est descendu trop bas en marchant sur les plates-bandes du Gouverneur Gentiny Ngobila ou du VPM en charge de l’Intérieur.
Ils oublient, en disant cela, que la constitution confère au chef de l’État, la charge de la direction du pays et de veiller sur le bon fonctionnement des institutions. Ce, de la base au sommet.
Cette critique alambiquée a poussé notre confrère mediacongo.net, à saluer la bienveillance du chef de l’Etat en communiquant sa vision aux gestionnaires à la base à Kinshasa, sans passer par un quelconque intermédiaire, avant de se demander ce que dirait-on si à l’opposé, le chef de l’État venait à réunir au tour de sa personne, les administrateurs de territoires du Haut-Katanga ? Kinshasa avec ses 24 communes étant l’équivalent des territoires de la République, selon la nomenclature héritée du colonisateur belge.
Et notre confrère de s’étonner sur ce qu’il appelle une autre aberration qui consiste à rependre le mensonge selon lequel, c’est la prochaine visite du pape François prévu fin janvier à Kinshasa qui mettrait le chef de l’Etat en alerte pour que la capitale soit en état de proprété absolue. C’est complétement marrant de croire que réunir les bourgmestres pour parler sécurité et salubrité, serait du trompe l’oeil. De là, conclure que véhiculer des inepties de cet ordre est une malhonnêteté intellectuelle a été une petite marge que le média en ligne a vite franchi non sans rappeller que Félix-Antoine Tshisekedi a invité le Pape François en RDC pour des motifs spirituels et non polico-administratifs.
Le Journal