Au moment où la CENI se concentre sur la mise sur les rails du processus électoral, ceux des compatriotes qui ne veulent pas voir les choses prendre la bonne direction pour se donner la fausse raison de vilipender, à longueur des journées, les dirigeants de la Centrale électorale en les traitant de tous les noms d’oiseaux ont trouvé une astuce: diffuser dans les médias en ligne des canulars affirmant pince sans rire, que le président de la CENI , Denis Kadima aurait acheté à coups de milliards USD, deux appartements dans un immeuble huppé de la commune de la Gombe.
Ces lanceurs d’alerte n’ont pas trouvé de gêne à donner de la consistance à leur nouvelle en y enjoignant le nom du patron de l’ANR qui, selon eux, aurait mené des investigations l’attestant. Des analystes futés trouvent ce genre de rumeurs infondées des lors que le gouvernement n’a pas encore libéré la totalité des fonds sollicités par la CENI pour donner du relief au processus électoral tant attendu. Comment un chevronné des questions électorales de la trempe de Denis Kadima en qui les Congolais ont placé tous leurs espoirs peut-il oublier l’essentiel pour se livrer à l’accesoir? Se sont-ils demandé avant de conclure qu’il s’agit d’une campagne de distraction engagée pour décourager l’opinion et présenter Denis Kadima sous un faux portrait. Un plan mal conçu dans la mesure où, même Martin Fayulu, le plus dur des opposants a fini par reconnaître en Denis Kadima le rôle du président de la CENI qu’il ne l’avait pas reconnu bien avant. C’est dire combien les lanceurs d’alertes se trompent d’époque.
Le processus électoral en marche
Dans l’entretemps, laissant les lanceurs d’alertes s’ennuyer avec leurs inventions, la CENI a, elle, entrepris de se mettre au travail avec la moitié des fonds sollicités pour ce faire après du Révision du fichier électoral : , lequel a déjà débloqué 50% des fonds sollicités.
En effet, l’Institut Vidibila de Luozi, dans la province du Kongo-Central, a été choisi par la CENI, comme cadre pour lancer le test grandeur nature de l’opération des tests des kits d’enrôlement des électeurs. Laquelle opération a démarré le mercredi 21 septembre 2022, en ce lieu, sous la supervision de Gérard Bisambu et et Ilongo Tokole. Tous deux membres de la plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), accompagnés des cadres, agents de la CENI et les membres de leurs cabinets.Le coup d’envoi de l’opération s’est déroulé en présence des autorités politico-administratives de la population venue nombreuse pour la circonstance.Ce texte, a confié Gérard BISAMBU, vient baliser l’opération imminente de Révision du Fichier électoral et faire office d’opération préliminaire et expérimentale dans la nécessité de pouvoir corriger les éventuelles erreurs qu’on trouverait dans la fonctionnalité des kits, de manière à améliorer la finalisation des matériels qui seront utilisés pour l’enrôlement des électeurs au mois de décembre.Gérard Bisambu s’est dit content de constater que la machine est performant. Elle prend convenablement en charge les informations qu’on lui donne dans un temps raisonnable et il croit qu’au fil du temps, l’opération se déroulera encore plus vite.Le premier requérant à obtenir son spécimen est le Président de l’Assemblée provinciale du Kongo-Central, l’honorable Jean-Claude Vuemba Luzamba, lequel a saisi l’occasion pour insater la population de Luozi à s’enrôler massivement.“Mes sœurs et frères de Luozi, venez nombreux vous faire enrôler parce que, c’est inadmissible que Luozi puisse continuer de compter sur un seul député national avec plus de dix secteurs. Donc, enrôlez-vous massivement pour augmenter le nombre des sièges à Luozi”, a expliqué Jean Claude Vuemba.Il est à noter que la CENI a lancé, le même jour, le test grandeur nature des kits électoraux aux antennes de Luozi et Mbanza-Ngungu dans la province du Kongo Central. Le Vendredi 23 septembre, ça sera le tour des antennes de Maluku et Lingwala à Kinshasa, deux jours de test durant, avant la production en masse de kits électoraux par l’entreprise sud-coréenne Miru Systems qui est retenue comme fournisseur officiel.
Les incrédules invités à revoir leurs calculs…
Avec ces opérations de tests grandeur nature d’enrôlement des électeurs, il y a lieu de penser que la CENI met les bouchées double pour gagner le pari d’organiser de bonnes élections dans les délais constitutionnels et faire mentir ceux qui rêvent d’un glissement comme à l’époque des dirigeants précédents. “Consciente de sa mission d’organiser les élections en 2023, la nouvelle équipe de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) organise, depuis un bout de temps, des cadres de concertations avec toutes les couches de la population congolaise pour, non seulement faire part de l’évolution du travail qu’elle est entrain d’accomplir, mais aussi de recevoir les suggestions et remarques des uns et des autres”, confié le Président de cette institution d’appui à la démocratie, en recevant dernièrement les artistes-musiciens sur lesquels il compte pour sensibiliser la population à s’approprier le processus électoral.Glissement interdit…
Dans cette optique, Denis Kadima, révèle que l’apport des leaders d’opinions est requis en vue de sensibiliser les Congolais sur les opérations d’identification et d’inscription au fichier électoral prévues pour décembre 2022. Denis Kadima a, de ce fait, abordé la problématique de l’éducation électorale qui doit être inculquée à la population pour avoir une posture de tolérance durant le processus électoral. C’est le sens à donner à l’appel lancé aux artistes et autres leaders d’opinion à la collaboration avec la CENI pour que le reste du processus électoral soit un succès et que l’image de la CENI soit redorée dans l’opinion. Il a, du coup, rassuré les artistes-musiciens quant à la tenue des élections dans le délai Constitutionnel, les joutes électorales à venir. “Il n’y aura pas de glissement”, a souligné Denis Kadima.
Le Journal
