Les Forces Sociales Progressistes (FSP) font de la recherche du consensus leur cheval de bataille. Ce parti politique que dirige John Omombo encourage la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à rechercher le consensus.
En parallèle de la tournée d’implantation de son parti politique à travers le pays, entamée hier mercredi 27 juillet 2022, John Omombo compte mener une campagne de plaidoirie auprès des instances habilitées, afin de rechercher la confiance entre les parties prenantes au processus électoral pour des élections crédibles et transparentes.
« L’élément capital pour ce qui concerne le processus électoral, c’est d’attirer l’attention du président de la CENI afin que la Commission Électorale Nationale Indépendante puisse rechercher le consensus. Parce que cette volonté de faire un scrutin participatif et inclusif, un scrutin voulu transparent et crédible, ne peut se réaliser que s’il y a un élément fondamental qu’est la confiance. Quelles que soient les innovations que le président de la CENI peut présenter, pour offrir un scrutin crédible, et tant que lui-même, son bureau, le processus de désignation des membres du bureau, le processus d’élaboration des différentes lois…tout le cadre juridique de la CENI a été fait sans concensus… C’est pourquoi nous irons auprès de la CENI, auprès des autres institutions, pour rechercher le rétablissement de la confiance et le concensus », explique-t-il.
Le président des FSP-Parti politique estime qu’il y a également un problème dans la hiérarchisation des opérations électorales. « Comment voulez-vous qu’on commence à élaborer la cartographie des bureaux de vote sans qu’on ne connaisse réellement où se trouve les électeurs ? », s’interroge-t-il. Ce, avant de déduire que « l’opération de révision du fichier électoral vient après l’opération d’élaboration de la cartographie ». Il redoute donc des bureaux fictifs.
Le Journal