Tshsekedi est formel : “La RDC ne pourra se reconstruire sur des blessures ignorées”

L’allocution prononcée mardi 01 juillet 2025 par le chef de l’État Félix Tshisekedi au Forum national sur le droit à la réparation, organisé au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale (CCAPAC), va longtemps restée dans les mémoires. Le président de la République a expliqué que cette réparation n’est ni une faveur ni un acte d’assistance, elle est un « devoir de justice ».

Avec des mots justes, il a fait savoir que la RDC ne pourra se reconstruire sur des blessures ignorées. La réparation n’est ni une faveur ni un acte d’assistance : elle est un devoir de justice, a-t-il dit en relevant l’importance de ces travaux qui n’ont rien d’habituel.
« Ce Forum national sur la mise en œuvre du droit à la réparation n’est pas un rendez-vous ordinaire : il marque une rupture décisive avec l’oubli, l’indifférence et l’impuissance. Il traduit l’engagement résolu d’une Nation qui choisit de placer la dignité des victimes au cœur de sa quête de justice et de réconciliation », a martelé Félix Tshisekedi, conscient des enjeux de ces assises dans la réhabilitation des victimes du Genocost (Génocide congolais pour des gains économiques).
Au sujet de la prise en charge des victimes, le Président de la République a insisté : « nous leur devons la vérité, la justice, la réparation. Et surtout, nous leur devons un avenir où plus jamais ces atrocités ne se reproduiront. C’est aussi avec elles, sans exclusion aucune, que le cœur du Grand Congo devrait battre avec courage ».
Pour le Fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV), organisateur de cet événement, avec l’appui du ministère des Droits humains, il est un moment d’écoute, d’engagement et de construction, Patrick Fata, Directeur général du FONAREV, a mis un accent appuyé sur la question de la réparation des victimes en signalant que ces travaux visent à franchir ensemble une étape essentielle en tant que nation et peuple résilient pour que, réparer ne se résume pas à une simple indemnisation financière.
« Réparer, c’est aussi et surtout reconnaître; c’est reconstruire des vies, des communautés, des liens sociaux brisés », a-t-il noté.
Mme Chambu Mwavita, ministre des Droits humains, a quand à elle, fait savoir que la réparation est placée au centre des priorités nationales à travers ce Forum, en affirmant que la réparation n’est pas un luxe, elle est un droit, une exigence de justice, un fondement de la paix durable ; elle est aussi un signal fort envoyé aux victimes.
Les travaux de ce forum, s’inscrivent dans le cadre d’un long processus mémoriel qui vise, selon les organisateurs, à finaliser la stratégie nationale et lancer officiellement les programmes de réparation, parce qu’au lendemain de la signature de l’Accord de paix de Washington, censé mettre fin à l’insécurité dans l’Est de la RDC, le Chef de l’État a réitéré sa volonté d’offrir aux victimes un environnement meilleur en insistant sur la justice et le droit à la réparation.

Le Journal

L’allocution prononcée mardi 01 juillet 2025 par le chef de l’État Félix Tshisekedi au Forum national sur le droit à la réparation, organisé au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale (CCAPAC), va longtemps restée dans les mémoires. Le président de la République a expliqué que cette réparation n’est ni une faveur ni un acte d’assistance, elle est un « devoir de justice ».

Avec des mots justes, il a fait savoir que la RDC ne pourra se reconstruire sur des blessures ignorées. La réparation n’est ni une faveur ni un acte d’assistance : elle est un devoir de justice, a-t-il dit en relevant l’importance de ces travaux qui n’ont rien d’habituel.
« Ce Forum national sur la mise en œuvre du droit à la réparation n’est pas un rendez-vous ordinaire : il marque une rupture décisive avec l’oubli, l’indifférence et l’impuissance. Il traduit l’engagement résolu d’une Nation qui choisit de placer la dignité des victimes au cœur de sa quête de justice et de réconciliation », a martelé Félix Tshisekedi, conscient des enjeux de ces assises dans la réhabilitation des victimes du Genocost (Génocide congolais pour des gains économiques).
Au sujet de la prise en charge des victimes, le Président de la République a insisté : « nous leur devons la vérité, la justice, la réparation. Et surtout, nous leur devons un avenir où plus jamais ces atrocités ne se reproduiront. C’est aussi avec elles, sans exclusion aucune, que le cœur du Grand Congo devrait battre avec courage ».
Pour le Fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV), organisateur de cet événement, avec l’appui du ministère des Droits humains, il est un moment d’écoute, d’engagement et de construction, Patrick Fata, Directeur général du FONAREV, a mis un accent appuyé sur la question de la réparation des victimes en signalant que ces travaux visent à franchir ensemble une étape essentielle en tant que nation et peuple résilient pour que, réparer ne se résume pas à une simple indemnisation financière.
« Réparer, c’est aussi et surtout reconnaître; c’est reconstruire des vies, des communautés, des liens sociaux brisés », a-t-il noté.
Mme Chambu Mwavita, ministre des Droits humains, a quand à elle, fait savoir que la réparation est placée au centre des priorités nationales à travers ce Forum, en affirmant que la réparation n’est pas un luxe, elle est un droit, une exigence de justice, un fondement de la paix durable ; elle est aussi un signal fort envoyé aux victimes.
Les travaux de ce forum, s’inscrivent dans le cadre d’un long processus mémoriel qui vise, selon les organisateurs, à finaliser la stratégie nationale et lancer officiellement les programmes de réparation, parce qu’au lendemain de la signature de l’Accord de paix de Washington, censé mettre fin à l’insécurité dans l’Est de la RDC, le Chef de l’État a réitéré sa volonté d’offrir aux victimes un environnement meilleur en insistant sur la justice et le droit à la réparation.

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