“Le M23 exige un dialogue qui ne lui sera jamais accordé”. C’est ce que l’on a retenu d’une des interventions faites par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en marge de sa participation à la 78ème Session de l’Assemblée Générale de l’ONU à New York où, du reste, il a fait un discours magistral.
Le Chef de l’Etat RD-congolais a du reste, réitéré au Conseil de sécurité des Nations unies sa demande de sanctions à l’endroit de toute personne physique ou morale reconnue comme auteur et complice matériel et intellectuel des crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Il l’a dit dans de termes qui ne laisse la place à aucun doute et sur une voix tranchante.
Profitant de l’occasion pour renvoyer l’ONU à ses différents rapports produits sur l’insécurité qui prévaut à l’Est de la RDC dépuis des décennies, sans que les personnes pointées du doigt par ses rapports ne soient jamais sanctionnées.
Le M23, malgré cette position tranchée du président Tshisekedi, semble touché mais pas assomé.
Pour preuve, le mouvement terroriste multiplie des meetings populaires, à l’instar de celui du week end à Kibumba, au cours duquel son président a rappelé au pouvoir de Kinshasa la nécessité qu’il y a de revenir au dialogue en disant se joindre à la population pour adresser un message au chef d’Etat Félix Tshisekedi et lui rappeller que s’il envoit ses avions et ses bombes, il va tuer le M23 et la population civile. Mais ce qui serait souhaitable, pour le mouvement terroriste, c’est dialoguer.
Visiblement, la panique des terroristes du M23 se justifie par la détermination de Tshisekedi à ne pas négocier avec des gens manipulés par le président rwandais Paul Kagame qui lui-même, dans une interview à Jeune Afrique, dit ne pas comprendre que le chef de l’Etat Félix Tshisekedi refuse de négocier avec ses compatriotes.
L’impropable dialogue que conseilleraient les chancelleries Occidentalles et l’EAC qui n’a pas réussi à déloger le M23 des positions occupées pour répondre à sa mission.
Le Journal
