Le Gouvernement de la RDC a validé, vendredi 1er novembre, la relance du processus de l’émission du permis de conduire biométrique, sécurisé avec puce, a-t-on appris dans la note d’information du vice-Premier ministre, ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba Gombo qui a fait savoir qu’au-delà du manque à gagner pour le trésor public, la non-disponibilité des permis de conduire constitue un facteur important d’insécurité routière.
Dans le compte-rendu fait par Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et des Mediaş, porte-parole du Gouvernement, il a indiqué que devant ces impératifs, une commission composée des membres du ministère des Transports ainsi que des Finances, de l’ONIP, de la DGRAD et de la société prestataire a été mise en place pour élaborer et analyser le processus devant aboutir à la production et la délivrance des permis de conduire.
De son côté, le VPM des Transports, voies de communication et désenclavement cité par radiookapi.net a rassuré que ce projet vise à moderniser et sécuriser le processus d’obtention du permis de conduire en introduisant les caractéristiques biométriques qui permettront de lutter plus efficacement contre la fraude et le faux document.
Et Patrick Muyaya de poursuivre que la mise en place de ce nouveau système contribuera à renforcer la sécurité routière et améliorer la gestion des données des conducteurs. Après identification des sites appropriés pour cette opération, il reste à finaliser le partenariat avec le prestataire afin de permettre à la commission nationale de délivrance des permis de conduire d’entamer l’exécution de cette opération.
Le Gouvernement congolais, pour rappel, avait suspendu le 22 septembre 2017 l’octroi du permis de conduire dans la perspective de la « mise en circulation imminente des permis de conduire véritablement biométriques à travers toute l’étendue de le République démocratique du Congo», indiquait un communiqué rendu public par José Makila, alors vice-Premier ministre chargé des Transports et Voies de communication.
Il était demandé, en même temps, à tous les requérants d’observer cette mesure « en évitant de se faire induire en erreur par certains inciviques qui s’adonneraient aux pratiques d’escroquerie en délivrant de faux permis de conduire».
Sept ans après, ces permis de conduire ne sont toujours pas délivrés, a-t-on constaté.
Le Journal