L’IGF plaide pour la revisitation du contrat sino-congolais

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Le contrat sino-congolais restera ce gros coup fumant que le régime de Joseph Kabila Kabange aura légué aux Congolais actuels et ceux des générations futures. Du moins pour ses retombées qui se résument dans les dettes que la RDC devra payer à la partie chinoise. Pendant longtemps. Pourtant, le topo était mal négocié par les Congolais dont les signataires ne voyaient que des intérêts personnels.

Comme pour endormir la population, des campagnes de communication savament orchestrées sous de termes pompeux de “cinq chantiers” ou “Révolution de la modernité ont été mis sur pied. À l’arrivée, il y a eu plus de promesses que de réalisations. En bref, la Chine a roulé dans la farine son vis-à-vis congolais qui s’est révelé un dindon de la farce. Aujourd’hui, plusieurs années après, l’Inspection Générale des Finances -IGF-, a tenu à voir clair dans ce dossier qui, au départ, avait suiscité une véritable levée de boucliers chez les Occidentaux qui ne voulaient pas en entendre parler.
Le temps a fini par donner raison à ceux qui voyaient d’un mauvais oeil cette arnaque du temps moderne. Le résultat est tout à fait alarmant si l’on s’en tient aux conclusions relayées par Top Congo:  »Il est maintenant question que l’agence chargée du suivi de ce programme entame un processus qui va aboutir à la revisitation de cette convention », affirme, lors de la publication des conclusions de ses enquêtes sur la convention de collaboration signée en avril 2008 entre la RD-Congo et un groupe d’entreprises chinoises, propose l’Inspecteur Général Jules Alingete qui ne s’empêche pas de dénoncer  »le déséquilibre criant, le bradage, la dilapidation des minerais congolais constatés dans ce contrat. Lequel a été l’œuvre de beaucoup de fils égarés du pays qui ont accompagné les entreprises chinoises dans cette œuvre macabre contre les intérêts du pays. Maintenant, par la volonté du président de la République, le processus est mis en marche, au travers de l’agence, pour qu’il y ait rééquilibrage de gains, avantages et charges dans cette convention, fait savoir Alingete qui, dans les conclusions d’une enquête ont été rendues publiques dans un document de 8 pages publié le 15 février. Il y est noté que la RDC a mis à la disposition de la convention, des gisements dont la valeur est estimée à plus de 90 milliards de dollars américains. S’agissant de la constitution de la société Sicomines, il revèle que le Congo n’a eu que 32 % des parts. Tandis que la partie chinoise s’est accaparée de 68 %. Pour un capital sous-évalué de 100 millions de dollars américains.
Concernant l’exploitation de cette convention, les entreprises chinoises ont eu déjà à encaisser un gain évalué à près de 10 milliards de dollars américains, la RDC n’ayant bénéficié que de 822 millions en termes d’infrastructures. Encore que dans lesdits 822 millions, il faudra qu’on entre en profondeur parce qu’il n’y a aucune visibilité, avise le numero un de l’IGF qui, à titre d’exemple, se refère à l’hôpital du Cinquantenaire qui figure dans les infrastructures pour 114 millions de dollars américains, alors que le bâtiment de cet hôpital existait déjà avant, et qu’il ns’est agi que d’une finition.

Le Journal