L’agression de la République démocratique du Congo par le Rwanda préoccupe bien des Congolais soucieux de l’insécurité qui sévit dans l’Est du pays. Pour preuve, les Professeurs de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) viennent de suspendre leur grève en vue de soutenir les efforts des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Dans un communiqué de presse, parvenu à notre Rédaction, le Réseau des associations des Professeurs des Universités et Instituts supérieurs du Congo (Rapuico) a suspendu sa grève décrétée depuis le 9 décembre 2024, en guise de soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Préoccupés par la situation d’insécurité qui prévaut actuellement dans la partie orientale du pays, les signataires de ce communiqué ont écrit : « Considérant spécialement l’aggravation des conditions de belligérance et la nécessité impérieuse d’exprimer son patriotisme et ses sentiments de compassion et de solidarité nationale, le Rapuico décide ce jour, de soutenir indéfectiblement les FARDC, leur Commandant suprême et le Gouvernement de la République d’une part, et de suspendre la grève sèche et générale décrétée depuis le 9 décembre 2024, d’autre part ».
Revendications
Signé par le Coordinateur de cette structure, le Professeur Collins Musonda, le communiqué indique que le Réseau des associations des Professeurs d’Universités et Instituts supérieurs du Congo suit avec attention soutenue la situation sécuritaire dans la partie Est du pays et exprime, par ricochet, ses vives préoccupations face à la détérioration des conditions de vie des populations locales, en général, et des Professeurs y disséminés, en particulier.
Par ailleurs, le coordinateur du Rapuico tient à la poursuite au moment opportun, du dialogue social à travers la tenue effective des travaux de la cession permanente de suivi, dont les réunions préliminaires ont été lancées, le 20 et 24 Janvier 2025 par le vice-Premier ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau sous l’impulsion de la Première ministre, Judith Suminwa.
La grève lancée par le Rapuico qui regroupe une centaine d’associations de Professeurs des Universités et Instituts supérieurs sur l’ensemble du pays, était illimitée jusqu’à ce que les solutions aux revendications soient trouvées. Les enseignants réclament notamment, l’intégration des Professeurs non régularisés dans la base salariale de l’Etat, la correction des grades mal attribués et surtout la revalorisation de leurs salaires.
Mputu Muana