Le nouveau patron de l’IGF appelé à s’inspirer des méthodes rigoureuses de son prédécesseur

L’Inspection général des Finances a un nouveau patron, en la personne de Christophe Bitasimwa. Il remplace à ce poste, Jules Alingete. Pendant cinq ans passés à la tête de l’IGF, ce dernier a rendu de bons et loyaux services à la République démocratique du Congo. Il s’est investi dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.

Dans l’exercice de ses fonctions, Jules Alingete a fait tomber beaucoup de responsables d’entreprises qui se sont compromis dans la gestion de la chose publique.
Compte tenu de ses méthodes rigoureuses de travail, bien des Congolais voulait encore le voir à la tête de l’IGF. Hélas, le chef de l’Etat a confié la tâche à Christophe Bitasimwa. C’est pourquoi, certains observateurs veulent voir le nouveau patron de l’IGF emboîtés les pas à Jules Alingete. C’est du moins ce que pense l’Observatoire de la dépense publique (ODEP). Pour cette institution, la nouvelle direction de l’Inspection générale des finances (IGF) est appelée à « s’inspirer des méthodes de rigueur, d’audace et de transparence qui ont marqué l’action de son prédécesseur, afin que l’élan donné à la lutte contre les antivaleurs ne s’essouffle pas ».
Exhortation
« La lutte contre la corruption n’est pas un acte isolé, mais un engagement quotidien envers l’intérêt général », rapporte le communiqué de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP). Comme on le sait, cette structure s’est engagée à suivre de près la continuité des missions de l’IGF, « tout en espérant que la nouvelle équipe se consacrera à la consolidation des acquis, au renforcement des mécanismes de prévention des finances publiques, éveillant ainsi la conscience des agents et cadres sur les défis liés à la gestion des ressources de l’État », renseigne la même source.
L’ODEP rappel que cinq ans après sa nomination sur ordonnance présidentielle, l’ancien Inspecteur général de l’IGF, Jules Alingete, a été mis à la retraite et, remplacé par Bitasimwa Bahii Christophe. Son souci majeur est de voir le dynamisme instauré par l’ancien inspecteur général de l’IGF se poursuivre. Car, les mauvais gestionnaires risquent de se frotter les mains en saluant le départ de Jules Alingete. D’où l’impérieuse nécessité de voir M. Bitasimwa aller au-delà de ce que son prédécesseur a fait pour décourager les antivaleurs qui ont élu domicile dans notre pays. C’est de cette façon qu’il peut aider le pays à canaliser les fonds publics.

T.M.