Le M23 ménace de faire capoter les élections !

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A soldier of the Democratic Republic of Congo's armed forces holds his weapon during a security patrol around the Kiwanja airfield days after clashes with the M23 rebels in Rutshuru, 70 kilometers from the city of Goma in eastern Democratic Republic of Congo, on April 3, 2022. (Photo by Guerchom NDEBO / AFP)

Le groupe rebelle M23 continue de mener ses activités subversives sur le territoire congolais malgré les accords de paix exigeants son départ depuis plusieurs mois sans résultats probants. D’après son président, Bertrand Bisimwa, ses équipes sont prêtes à pourrir la vie du peuple congolais. Mais bien plus, rendre vain le processus qui reste vers les élections que souhaitent tous les RD-Congolais.

Pour le M23, les prochaines élections n’ont aucune importance pour eux, dit son président qui estime non honorable le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en prétextant que le chef de l’Etat ne respecte jamais les accords. Le groupe rebelle, par son président interposé, se dit prêt à frapper et à paralyser les activités sur le sol congolais en régissant durement s’ils sont attaqués et ils sont disposés sommes à le faire. Et de se cacher derrière une sorte d’intimidation éhontée : “Les prochaines élections n’ont aucune importance pour nous si Kinshasa ne négocie pas avec nous dès le départ. Et même si Tshisekedi déclarait aujourd’hui qu’il veut nous parler et conclure un accord, nous aurions du mal à le croire, car Kinshasa n’a jamais respecté ses accords par le passé”, ménacent-ils en voulant une chose et son contraire à la fois. “En conséquence, le M23 se prépare à une guerre plus importante”, a insisté Bertrand Bisimwa, au cours d’un meeting populaire tenu à Kiwadja, une localité située à 75 km de Goma, dans le Nord-Kivu. Fidèles à leurs habitudes d’exaction, les terroristes du M23 ont déclaré qu’ils allaient débuter à partir de lundi dernier, des opérations de patrouille et des contrôles sur des tronçons routiers.

Le Journal