Le dossier 21.000 USD des émoluments de députés va faire des victimes !

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Depuis qu’il a plu à monsieur Martin Fayulu, autorité morale du parti ECIDÉ et candidat malheureux à la Présidentielle de 2018, de jeter le pavé dans la marre en dénonçant sur base des rumeurs, l’augmentation des émoluments des députés nationaux à 21.000 USD par mois depuis janvier de cette année, la scène politique du pays s’est emballée. Des commentaires sont faites dans tous les sens, les uns soutenant les affirmations de Fayulu, les autres les traitant de tous les noms.

La nature conflictuelle de tout ce rémue-ménage est telle que des députés nationaux s’en sont mêlés, chacun de ceux qui contestant les affirmations du président de l’ECIDÉ avancent des chiffres liées aux émoluments qui tranchent net avec celui avancé par Fayulu, mais différents selon chaque intervenant dans les médias pour ce faire. Notre réalisation y a consacré sa manchette de ce vendredi 02 septembre 2022. Difficile de savoir de quel côté se situe la vérité. Pour ne pas laisser pourrir la situation, le cabinet du président Christophe Mbosso a décidé de prendre le taurreau par les cornes.
Et de quelle manière ?, les Deputés nationaux qui s’évertuent à faire semblant de soutenir, mais sans le prouver, les propos mensongers portant le salaire des Députés à 21.000$ seront sanctionnés.
L’on se souvient que dans un passé récent, le Directeur de Cabinet du Président de l’Assemblée nationale MBOSO avait promis aux Députés Papy NYANGO et consorts qu’ils allaient être sanctionnés. Cela n’a pas tardé à être traduit en acte. Dommage que ceux qui versent à longueur de Journées à épiloguer sur la question sont pour la plupart, des avocats de profession qui sont sans ignorer qu’avancer une déclaration sans le prouver est condamnable.
Les Deputés SESSANGA et KASEKWA ont utilisé des formules alambiquées tendant à faire croire qu’ils soutiennent les propos de Martin FAYULU. Mais, ils n’ont rien prouvé, s’étonne Samuel MBEMBA KABUYA, le Directeur de Cabinet de Christophe Mbosso, leur promet des sanctions.
Interrogé par Radio Top Congo FM, ce dernier a dit ne pas apprécier ce comportement en confiant que le salaire est sacré et ne peut être divulgué sur la place publique.c’est une question d’éthique, soutient-il en soulignant que la liberté d’expression est une réalité vivante à l’Assemblée nationale, mais au point de vouloir confondre la vérité au mensonge. Les prochains jours risquent d’être chauds dès lors que le Conseil des sages promet d’y regarder de près dans la mesure où les secrets des déliberations des réunions à huis-clos ne sont pas préservés.

Le Journal