Créé en 1939, le Parc National Upemba est de la même lignée que les Parcs RD-congolais Virunga, Gatumba, Kahuzi Biega, Maïko, Salonga et Kundelungu. Les cinq premiers faisant, eux, partie du Patrimoine mondial de l’humanité.
Le Parc National Upemba a longtemps souffert d’une gestion laxiste et lacunaire au point que son développement n’a pas suivi, comparativement aux autres qui font la fierté du patrimoine de l’Institut congolais pour la conservation de la nature -ICCN. Cette situation de non gestion rigoureuse a donné libre cours à l’anarchie entretenue et voulue sur fond de son envahissement par des marginaux de tout poil pour se livrer à l’exploitation illégale des minérais que le parc régorgerait en grande quantité, selon des études sérieuses menées par les géologues.
Cela se fait avec la complicité de certains chefs coutumiers et des agents et cadres de l’ICCN véreux s’appuyant sur l’avenant N°01 au Protocole d’accord pour l’encadrement des exploitants artisanaux en bordure du Parc national de Upemba signé le 07 octobre 2019 à Kinshasa entre l’ICCN et la Société Mining Mineral Ressources.
Cet exercice est très utilisé à Mitwaba dans le Haut-Katanga, à Lubudi dans le Lualaba, à Malemba Nkulu et Bukama dans le Haut-Lomami. Les trois provinces que chévauche le Parc national de Upemba.
La pêche non conventionnelle au filet prohibé s’y pratiquait à longueur des journées au risque d’assister à une disparition programmée des espèces haliéutiques dès lors que les poissons, leurs petits et oeufs passaient à la trappe des pêcheurs.
Dans le même ordre d’idées, le braconnage auquel se livrait impunément des inciviques se portait comme un charme sous prétexte que les élephants ménacent la quiétude des rivérains et qu’il fallait les mettre hors d’état de nuire. Pour que l’homme vive tranquille.
Eu égard à toute cette situation qui ne pouvait pas continuer indéfinement, Monsieur Cosma Wilungula, l’ex-Directeur Général de l’ICCN avait jugé bon de mettre fin à l’anarchie qui avait élu domicile au Parc National de Upemba en mettant à sa tête un nouveau dirigeant rompu, de par son expérience avérée dans la gestion des parcs.
Question de réorganiser la façon de faire et se mettre en phase avec la vision du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en banissant les anti valeurs qui font perdre au Trésor les moyens pour contribuer à la vie de la nation et à sa reconstruction.
Ce nouveau leadership, en prennant la direction du Parc National de Upemba, avait immédiatement entrepris un état des lieux ayant permis de conclure que de la manière dont les choses étaient opérées, il était impossible de s’attendre à un résultat capable de propulser Upemba dans le giron des parcs pouvant attirer l’attention des partenaires internationaux et capter les investissements.
Fort de ce constat malheureux, la nouvelle direction du Parc National de Upemba a mis au point de méthodes rigoureuse dans la gestion en renforçant le contrôle et la lutte contre les acteurs de la prédation qui s’y opéraient. Si le Parc semble se porter à merveille par rapport à la nouvelle dynamique mise en place pour mettre fin à l’anarchie et au laisser-aller qui était instaurés en mode de gestion pour permettre aux fossoyeurs de se livrer à la tâche, il est pourtant constaté malheureusement que ces derniers ont mal pris la chose en voyant ainsi que le bifteck leur était ôté de la bouche en combattant l’exploitation illégal des minérais, le braconnage et la pêche à filet prohibée.
Du coup, ceux qui vivent de ces activités et en ont fait leurs choux gras se mettent à s’agiter en jurant d’en faire voir de toutes les couleurs à ce nouveau dirigeant du Parc national de Upemba devenu la bête à abattre. Quelques soient les moyens à utiliser pour parvenir à leurs fins.
C’est ainsi qu’ils auraient imaginé moult stratégies pour obtenir l’éviction de cet homme dont le tort serait d’organiser son secteur selon les normes internationalement admises: dans la panoplie de ces stratégies figurent en bonne place, l’instrumentalisation de la population par les hors-la-loi pour se révolter contre l’Administration du Parc en l’accusant de se livrer à la violation des droits de l’homme.
À cet effet, l’opinion est alimentée en fausses rumeurs et des vrais-faux dossiers judiciaires confectionnés et déposés à la Justice Militaire de la province du Haut-Katanga avec des fausses signatures de prétendues victimes des violences de Droits de l’homme.
À l’analyse de tous les faits recoupés minutieusement, des observateurs avisés en arrivent à la conclusion qu’au centre de cette agitation se trouverait une coalition de plusieurs individus réunis pour un but commun dès lors que différentes correspondances adressées à la hiérarchie par l’Administration du Territoire de Bukama alertent sur la manipulation de la population par les prédateurs de la conservation de la nature.
De quoi déduire, analysent des activistes du secteur, que les différents acteurs agissent soit dans une coalition et collaboration, soit sous le commandement d’un seul auteur intellectuel qui voit ses intérêts ainsi mis à rude épreuve par la gestion orthodoxe et rigoureuse qui est instaurée au Parc national de Upemba.
De toute façon, l’enquête que la rédaction de Le Journal a initié à ce sujet, ne manquera pas, à son terme, de mettre en lumière les motivations de ceux qui sont entrain de sécouer le cocotier autour du dossier relatif aux accusations intempestives contre la direction du Parc national de Upemba.
A suivre…
Le Journal