50 % des Congolais sont satisfaits par la direction que prend la République démocratique du Congo au début du deuxième mandat du Président Félix Tshisekedi caractérisé notamment par la consolidation de la gratuité de l’enseignement. C’est ce que révèle un sondage Berci rendu public dimanche.
« Presque la moitié, 48 % (des sondés) ont déclaré qu’ils étaient satisfaits de la direction que prenait le pays, un chiffre similaire à celui de 2019 lorsque Tshisekedi entamait son premier mandat », ont indiqué les auteurs de ce sondage mené en mai 2024 et relayé par l’Agence congolaise de presse qui note que l’enquête a été menée par téléphone par le Bureau d’études, de recherches et de consulting (Berci), en collaboration avec l’Institut Ebuteli et le Groupe d’Etudes sur le Congo (GEC), sur un échantillon de 1.788 personnes tirées au sort d’une base de données d’adultes de toute la RDC. ACP précise que Ebuteli est une branche du Groupe d’études pour le Congo basé à l’université de New York aux États-Unis d’Amérique alors que la maison Bercy est parmi les pionnières dans le sondage en RDC. « La croissance du produit intérieur brut (PIB) réel a été maintenue à 7,8 pour cent à la fin du premier mandat. Entre 2019 et 2023, le budget (de l’Etat) a triplé, dépassant pour la première fois la barre de 10 milliards de dollars américains. Les réserves de change sont restées solides et le pays a bouclé avec succès la cinquième revue du programme de facilité élargie de crédit avec le Fonds monétaire international », souligne le sondage Berci en précisant que la lutte contre la corruption dans le second mandat de Félix Tshisekedi est également saluée par 44 % des sondés, qui ont exprimé leur satisfaction vis-à-vis du travail réalisé par l’Inspection générale des Finances (IGF).
Dans le même ordre d’idées, les efforts fournis par le gouvernement en matière économique expliquent cette satisfaction, dans la mesure où, au premier trimestre 2024, la Note de conjoncture de la Banque centrale du Congo (BCC) notait que « la gestion des finances publiques est restée marquée par la réalisation des excédents de trésorerie impulsés principalement par les rentrées réalisées lors de l’échéance fiscale du mois d’avril et la rationalisation des dépenses publiques. Au mois de mai courant, le plan de trésorerie prévisionnel table sur un niveau des recettes de l’ordre de 1.370,9 milliards de CDF et des dépenses évaluées à 2.243,9 milliards ». La même Note de conjoncture de la BCC révélait que « les chefs d’entreprises ont été plus optimistes quant à l’évolution de la conjoncture économique, pour le quatrième mois consécutif ». Selon l’institut d’émission, « ce comportement a été attesté par le solde global brut de leurs opinions mensuelles (chefs d’entreprise) qui a atteint 34,1% contre +33,6 % un mois plus tôt, soit l’amplitude la plus élevée depuis le début de l’année.
Cette évolution, avait-on ajouté à la BCC, est en grande partie le reflet du dynamisme de l’industrie extractive, en dépit du fléchissement observé dans les autres secteurs.
Selon le sondage Berci, la satisfaction des sondés s’explique aussi par le fait que Félix Tshisekedi a placé, au cœur des priorités des Congolais, l’amélioration de la gouvernance et le renforcement socioéconomique des congolais.
« Une politique clé introduite par le Chef de l’Etat est la gratuité des soins de maternité à Kinshasa. Lorsqu’on leur demande si la gratuité des soins devrait être une priorité dans le secteur de santé, 54 pour cent des sondés répondent par l’affirmative tandis que 37 pour cent sont en désaccord », ont affirmé les auteurs du sondage.
Le Journal avec ACP