Pendant que le microcosme sportif du pays attendait d’assister au go des Etats Généraux du secteur prévu le 20 août 2022, comme un coup de massue, c’est plutôt un communiqué au contenu quelque peu laconique qui lui a été servi par le Secrétaire Général aux Sports la veille. Signé le 19 août pour annoncer le report de cet évenement sur lequel sont placés les espoirs des sportifs pour redonner un nouveau souffle à ce secteur de plus en plus en perte de vitesse.
Là où le bas blesse, c’est du moment où le Communiqué publié par le Ministère des Sports reste muet dans son contenu. “ indépendamment de notre volonté,les États Généraux des Sports initialement programmés le 20 août 2022 à Kisantu, dans le Kongo Central, sont reportés à une date qui vous sera communiqué très incessamment et tiendra compte des horaires des avions pour faciliter aux Délégués des provinces d’arriver confortablement.”, peut-on lire dans ce communiqué qui a tout d’un langage de bois. Quand Barthélemy Okito qui a signé le Communiqué parle d’indépendamment de notre volonté, les sportifs se posent la question de savoir si cela cache un avoeu d’impuissance ou le manque de moyens financiers pour organiser sans couacs ces assises dont la préparation n’a pas été bâclée, mais s’est avérée prise à bout de bras par le cabinet du ministre des Sports dépuis une bonne période. Comment expliquer un tel revirement la veille du coup d’envoi d’un évenement pour lequel les dates et le lieu ont été rendus publics depuis un bon nombre de jours.
Pour les spécialistes qui ont suivi le déroulement de la préparation des Etats Généraux des Sports dès l’annonce du chef de l’Etat sur sa volonté de voir s’organiser ces assises de tous les enjeux, il n’y a que le manque de professionalisme qui puisse justifier un tel revirement malheureux.
Cela est d’autant plus exact dès lors que ce n’est pas la première fois que l’on s’attèle à l’organisation des Etats Généraux des Sports. Les deux premières ayant été des réussites sur tous les plans.
Pour certains observateurs, le choix du Ministère consistant à s’approprier l’organisation des assises sans associer d’autres intervenants du secteur ayant la maîtrise de ce genre d’évenements n’aura pas été de bonne augure, s’il l’on se réfère à ce report injustifié qui laisse un goût d’échec sur les langues.
Nous y reviendrons avec plus de détails.
Le Journal