Disfonctionnement dans le secteur des églises de réveil… Constant Mutamba siffle la fin de la récréation !

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Depuis plusieurs décennies, le secteur des églises de réveil a fonctionné dans un libertinage le plus total.

L’on a vu des gens dormir une nuit, et se réveiller le matin en se proclamant pasteur, évangéliste, bishop…, transformer sa parcelle en une église sur fond d’une musique assourdissante, sans se soucier de la quiétude des voisins. Ces églises de fait se sont multipliées au rythme des champignons sur tout le territoire national.
Il est arrivé que l’on compte 7, 8, 9 églises ou plus sur une même avenue. En mettant ensemble le bruit qu’elles produisent, on se trouve en face d’une pollution sonore à nulle autre pareille, en y ajoutant les bruits produits par les bars et terrasses qui rivalisent également d’ardeur, il n’est pas surprenant de voir certains touristes se demander comment vivent les congolais et les Kinois en particulier, dans un environnement aussi pollué ?

La situation, aussi malsaine qu’elle soit, n’a pas sembler émouvoir les dirigeants du pays qui ont assisté impuissants à son dérèglement au point d’en arriver à un niveau complètement inquiétant.
Mais parce qu’il y a une fin à tout, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux nouvellement en poste, vient de prendre une batterie de mesures qui vont concourir à assainir le secteur.
En effet, désormais toute personne désirant exercer un culte devra préalablement se faire identifier et obtenir un permis d’exercer. C’est la mesure que vient d’arrêter le Ministre d’État à la justice, Constant Mutamba. Elle concerne tout représentant légal, fondateur ou visionnaire, ou ministre de culte.
Il s’agit notamment toute personne exerçant le ministère de la parole, et ce sous leurs dénominations distinctes (pasteur, évangéliste, docteur, prophète, apôtre). Le ministère va désormais décerner un permis d’exercer après identification.
Ceci ressort des résolutions des travaux de la commission multi sectorielle cultes et associations que le Ministre Constant Mutamba avait chargé de l’assainissement, la régularisation et la structuration du cadre de fonctionnement des ASBL, travaux tenus du 5 au 15 juillet 2024.
Le Journal