Dans une rencontre initiée par la Présidence de la République: Les mandataires publics exhortés au vivre-ensemble !

 Dans une rencontre initiée par la Présidence de la République: Les mandataires publics exhortés au vivre-ensemble !

« Il faut éviter que les dépenses non prévues soient effectuées sans base budgétaire », a conseillé Jules Alingete, Chef de service de l’IGF aux mandataires des entreprises publiques et sociétés étatiques, tout en les exhortant à privilégier les instruments prévisionnels de gestion, afin de se conformer aux prescrits de la bonne gouvernance.

Jules Alingete a tenu ce langage plein de sagesse à la faveur d’une rencontre au Palais de la Nation, à l’occasion de la présentation aux mandataires du programme d’actions de son institution pour l’exercice 2025, ces instruments à privilégier sont notamment le plan de trésorerie mensuel et le plan de décaissements hebdomadaires. Cette activité était organisée par la Présidence de la République, avec les Directeurs généraux des entreprises et établissements publics ainsi que leurs adjoints, avec la présence du Directeur de cabinet du Chef de l’Etat ainsi que de son adjoint.
Pour l’essentiel, rappelle l’Agence congolaise de presse, l’IGF a, à travers son programme d’actions prévu de veiller sur cinq (5) secteurs : l’encadrement des recettes fiscales, l’encadrement des recettes douanières et particulièrement les exonérations. Pour ce qui est de l’encadrement des établissements et entreprises publics, l’IGF compte mettre sous contrôle à priori six dépenses, notamment les missions de service à l’extérieur du pays, note la source.
Elle a précisé qu’en ce qui concerne la Chaine de la dépense, cette structure de la Présidence de la République s’emploie à encadrer la liquidation des dépenses prévues dans le budget voté par le Parlement et promulgué par le Chef de l’État. Alors que pour le secteur foncier, elle va se concentrer sur la lutte contre le blanchiment des capitaux, en veillant sur des paiements des acquisitions par voie bancaire, et la conformité de la valeur de l’immobilier vendu avec la réalité du marché, s’appuyant sur les propos de Jules Alingete.
Anthony Nkinzo, Directeur de cabinet du Président de la République, a également exhorté les mandataires des entreprises et établissements publics à plus de professionnalisme et à plus de responsabilité », en lieu et place des tiraillements internes, principaux obstacles à la rentabilité de leurs structures respectives.
« J’invite les Conseils d’administration et les directions des entreprises et établissements publics à la collaboration franche, parce que, lorsqu’il y a des conflits, ils vont tous être sanctionnés », a le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, soulignant que le but de cette rencontre a été de sensibiliser les parties prenantes à la nécessité de renforcer la mobilisation, la bonne gouvernance financière et d’assurer un meilleur suivi sur des politiques publiques en matière de gestion des finances publiques dans les provinces et entités territoriales décentralisées ainsi que dans les entreprises du portefeuille et des établissements publics.
Intervenant à son tour, André Wameso, Directeur de cabinet adjoint du Chef de l’Etat, a insisté sur le travail en équipe et l’engagement collectif à relever les défis de bonne gouvernance que doivent refléter les Conseils d’administration et les Comités de gestion des entreprises et établissements publics.
« Il faut travailler en équipe. Une personne qui crée des malaises entre les Conseils d’administration et les Comités de direction, qui se répercutent dans la presse, sera sévèrement sanctionnée. Tout comme les conflits entre directeurs généraux et leurs adjoints, qui sont les deux faces d’une même pièce », a-t-il dit.
Le Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l’Etat a également insisté sur une franche collaboration entre ces mandataires publics et l’IGF, bras séculier du Chef de l’Etat dans le combat contre la corruption et le détournement des deniers publics. Dans son intervention, Patrick Ngulu, Secrétaire exécutif de l’Association nationale des entreprises et établissements publics de la RDC, a relevé l’apport de l’IGF dans ce combat contre la corruption et le détournement des deniers publics ainsi que le relèvement du niveau de ces structures. « Avec l’arrivée de l’IGF dans les entreprises et établissements publics, ces entités, considérées comme des canards boiteux, ont commencé à réaliser des performances », s’est réjoui le Dircab du chef de l’État relayé par l’ACP.
Cette activité devra servir de leçon aux mandataires publics pour éviter les situations regrettables vecues au niveau des unités sous tutelle du ministère de l’Environnement et Développement Durable où les Directeurs Généraux et les présidents des Conseils d’administration vivaient à couteaux tirés jusqu’à pousser la Première ministre Judith Suminwa à instruire Eve Bazaiba à mettre les fateurs des troubles höre d’état de nuire. Mais Directeurs Généraux, bien que victimes de l’anarchie entretenue par les PCA, ont été sanctionnés à la place des fautifs laissés tranquillement à leurs postes.

Le Journal

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