Corneille Naanga cloué au pilori par Thierry Monsenepwo !

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Dans un point de presse tenu en marge de sa brillante participation à la dernière Assemblée générale des Nations-Unies à New-York, le Président de la République avait fait mentir les propos malveillants de Corneille Naanga au sujet d’un arrangement qui aurait été signé entre le chef d’Etat avec son prédécesseur Joseph Kabila.

Félix Tshisekedi a battu en brèche ces calomnies de mauvais goût distillées par celui qui avait été président de la Centrale électorale à l’époque.
Pour l’acteur politique Thierry Monsenepwo, la réaction de Corneille Nangaa étonne et déçoit. “On se demande même, s’il faut en rire ou en pleurer”, a-t-il précisé en luminaire d’une pertinente analyse que nous reprennons ci-dessous.

Réflexions :
1. En prenant à témoin les deux principaux collaborateurs de l’ancien Chef de l’État, encore vivants, que sont Raymond TSHIBANDA et Néhémie MWILANYA, Le Chef de l’État a voulu prouver de la véracité de ce qu’il disait. Et il n’a pas cité le Nom de Corneille NANGAA. D’où lui vient l’envie de revendiquer sa présence ? serait-il si narcissique qu’on devrait, même en élisant le pape, citer son nom ? quel nombrilisme éhonté… et pourtant, ni TSHIBANDA, encore moins le Prof NEHEMIE, n’ont pipé mot.

2. Les Congolais se demandent, si En quelle qualité, un Président de la CENI, numéro un d’une institution d’appui à la démocratie, réputée neutre et apolitique, ayant déjà joué sa partition lors des élections comme organe technique du scrutin, et en proclamant d’ores et déjà les résultats provisoires, peut-il encore être impliqué dans la signature des accords entre acteurs politiques pendant que lui ne l’est pas ? Cette seule interrogation suffit à battre en brèche toutes les calomnies présentes et à venir de Corneille Nangaa, de qui l’opinion publique congolaise sait que rien ne peut plus venir de bon.
3. Corneille Nangaa parle d’un accord intervenu dans la période allant d’après la publication provisoire des résultats, le 10 janvier 2019, faite par ses soins, et avant la publication définitive de la cour constitutionnelle. Ce qui veut dire qu’en réalité Felix TSHIEKEDI a été proclamé vainqueur avant l’accord, puisque ce dernier serait, selon lui, signé avant l’arrêt de la cour. D’où vient alors cette malicieuse pensée qui ferait croire a NANGAA que cet accord a eu de l’incidence sur la décision définitive de la cour constitutionnelle proclamant Felix Tshisekedi vainqueur ? il nie donc, en même temps, sa propre publication provisoire ? même son propre mensonge le contredit… car en ce moment, il insulte le peuple qui a voté, la CENI qu’il a dirigé et qui sous sa présidence avait proclamé Felix TSHISEKEDI vainqueur provisoire, bien avant le fameux accord dont il fait allusion…

4. Corneille NANGAA explique l’accord dans sa feuille de choux, par la mise en place du Gouvernement dirigée par Silvestre ILUKAMBA. Et pourtant, ce gouvernement a été la résultante d’un accord politique officiel entre FCC et CACH, un accord rendu public et que tous les Congolais connaissent. Venir dire aujourd’hui que ce gouvernement aurait été l’œuvre d’un autre accord que celui signé entre le FCC et le CACH, contredirait l’histoire, les faits et lui-même Corneille qui sur les antennes de JMK today de Télé 50, avait confirmé que ce gouvernement de Silvestre ILUKAMBA, n’était issu que de ce seul accord politique de coalition qui a été signé le mercredi 6 mars 2019 entre pour le FCC le Pr NEHEMIE et le CACH JM KABUND. Et qui a été rendu public par voie de presse le vendredi 26 juillet 2019 pour la formation d’un gouvernement d’union.
5. Selon Corneille NANGAA et sa boule magique, l’accord dont il parle aurait permis l’avènement au pouvoir de l’actuel chef de l’État. Mais si cela avait été possible, la chose facile à faire pour le camp du FCC au pouvoir a l’époque des faits sus évoqués, aurait été de demander a ce que SHADARI soit proclamé vainqueur de la présidentielle de 2018, car personne au monde ne triche pour le camp du voisin.
6. Corneille NANGAA se fait passer pour le maitre du temps, car pour lui, il y a un temps ou il faut parler des élections de 2018 et un temps ou il ne faudrait plus en parler. Que seul lui, dieu corneille, devrait avoir la latitude d’en parler. Voilà les signes d’un dictateur qui ose solliciter la confiance du peuple. La démocratie voudrait que l’on ait la liberté de penser et d’expression sur tous les sujets. Et personne, sauf Corneille NANGAA, n’a entendu le Chef de l’État remettre en cause l’arrêt de la cour constitutionnelle concernant les résultats des élections de 2018. Les Congolais, et donc, même le Chef de l’État, ont le droit de parler de ses élections, de la pluie et du beau temps, de l’indépendance de 1960, et de bien d’autres sujets encore, maintenant et aussi longtemps que faire se peut, sans avoir au préalable une quelconque permission d’un pseudo-dictateur, ancien président de la CENI soit-il.
Moralité : L’aigreur et la haine ne peuvent être le guide de grands esprits. Le rôle qu’on lui a prêté inopportunément, certifie le fait qu’il faut laisser la vigne vieillir pour savoir si son vin sera bon ou mauvais. Et le temps nous permet de discerner un côté négatif de notre compatriote Corneille, dont l’exile est pris en charge et à qui on a confié le rôle le plus ignominieux, celui de menteur, d’insulteur et de calomniateur.

Jean Thierry Monsenepwo, acteur Politique, membre de l’Union Sacrée de la Nation