Après les consultations politiques initiées par le Chef de l’Etat: Le Top 10 des ministres qui peuvent être retenus dans le gouvernement d’union nationale

Démarrées sous la conduite du Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, le professeur Désiré-Casimir Eberande, les consultations politiques initiées par le président de la République, touchent à leur fin.

Elles ont visé quatre catégories d’acteurs sociopolitiques dont la majorité parlementaire issue de l’Union sacrée de la nation ; les partis d’opposition (parlementaires et extraparlementaires) ; la société civile dans toute sa diversité, incluant les confessions religieuses, ainsi que des personnalités indépendantes ou figures marquantes de divers secteurs. Ces consultations s’inscrivaient dans la logique du discours tenu le 22 février 2025 devant les membres de l’Union sacrée de la nation, par le président Félix Tshisekedi qui avait appelé à dépasser les divisions internes pour faire face aux menaces extérieures, notamment dans l’est du pays. Dans ce contexte, les consultations ont permis de connaître les idées des uns et des autres, de manière à permettre de dégager le format d’un gouvernement capable de relever les multiples défis qui se présentent à l’horizon de la RDC. C’est dire que ne figureront dans ce gouvernement que des personnalités ayant une certaine envergure politique, et dont l’amour de la patrie est incontestable. Le sondage organisé par notre Institut d’analyses sociopolitiques a permis de montrer dix personnalités, issues toutes du gouvernement Suminwa, qui pourraient être retenues dans ce gouvernement d’union nationale voulu de combat. Il s’agit de :

Louis Watum, Industrie et PME : 82%

Durant son mandat à la tête du ministère de l’Industrie et des PME depuis le 28 mai 2024, Louis Watum, né le 22 mars 1962 à Kinshasa, et ingénieur en chimie industrielle, a pris des mesures et des initiatives pour promouvoir la transformation locale des matières premières afin de réduire la dépendance aux exportations brutes; développer les PME et stimuler l’innovation industrielle; et assurer la régulation du secteur privé par le biais d’institutions comme l’Autorité de régulation de la sous-traitance-ARSP.

Thérèse Kayikwamba Wagner, Affaires étrangères: 78%

Cette brave dame fait la force de Félix Tshisekedi sur le terrain diplomatique. C’est cette bonne connaisseuse des arcanes de l’Onu que le président Félix Tshisekedi a choisi pour conduire la diplomatie congolaise, et dont le franc-parler agace parfois les partenaires de la RDC. Sans parti politique connu, elle a su se démarquer tout au long de cette crise comme une personnalité politique de très bonne qualité et une femme d’État qui a porté la douleur et les profondes revendications du peuple congolais dans les salons diplomatiques. Ses postures, son expression, ses mimiques à chacune de ses interventions sont restés empreints d’une profonde indignation à l’égard de l’attitude de la communauté internationale. Aujourd’hui, elle a su remporter une grande victoire au Conseil des droits de l’homme de Nations unies en obtenant à l’unanimité la condamnation des actes du régime rwandais sur la population congolaise. Thérèse Kayikwamba rappelle que la RDC accepte pleinement d’être tenue responsables de ses actes. Car, argumente-t-elle, le principe de responsabilité est le socle de toute résolution de conflit.

Jean-Pierre Bemba Gombo, Transports, 75% 

Après avoir été consulté par le conseiller spécial du chef de l’État Eberande Kolongele, Jean-Pierre Bemba a réaffirmé les principes fondamentaux qui doivent guider le pays face aux défis sécuritaires actuels. La cohésion nationale, l’unité, l’indépendance et l’intégrité territoriale sont, selon lui, des valeurs non négociables pour la stabilité du pays. Dans un contexte marqué par la poursuite des violences dans l’Est de la RDC, Jean-Pierre Bemba a insisté sur la nécessité pour tous les Congolais de se mobiliser derrière le chef de l’État, Félix Tshisekedi, et les FARDC. « Nous devons privilégier l’unité et la cohésion nationale pour défendre notre pays contre toute tentative d’agression. Il est impératif que chacun se range derrière le Chef de l’État et nos forces armées, qui se battent pour préserver notre souveraineté », a-t-il déclaré.

Marie-Thérèse Sombo, ESU : 68% 

La ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, a laissé entendre aux membres du comité exécutif de la fédération UDPS/Maniema : «Nous sommes les enfants de Papa Etienne Tshisekedi et chanceux d’avoir son héritier politique à la tête du pays, Félix Tshisekedi, chef de l’État. Soyons unis autour de lui, et soutenons toutes ses initiatives salutaires pour l’avenir radieux de notre pays», a-t-elle dit.

Doudou Fwamba, Finances : 65%

« Malgré les pressions économiques induites par cette crise sécuritaire, les indicateurs macroéconomiques restent sous contrôle, avec une inflation maîtrisée et un taux de change stable », a déclaré le ministre des Finances, lors d’une séance de travail avec les experts du Budget et des Finances, le conseiller du chef de l’État et la gouverneure de la Banque centrale du Congo. Au cours de cette rencontre, le ministre des Finances a mobilisé la Troïka politique pour préserver la stabilité macroéconomique, malgré l’impact de l’agression du M23 sur les finances publiques en RDC.

Guy Kabombo Muadianvita, Défense Nationale: 63%

Le ministre de la Défense salue le courage des militaires congolais, engagés à défendre l’intégrité territoriale et à protéger les populations de l’est du pays. Face à ces défis, il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à renforcer les capacités des FARDC et à rechercher des solutions politiques pour mettre fin aux conflits. La RDC est à un moment crucial, nécessitant résilience et détermination pour restaurer la paix et la stabilité.

Jean-Pierre Lihau, Fonction Publique: 62% 

Dans un élan de solidarité nationale et de soutien indéfectible aux FARDC engagées dans la défense du territoire à l’Est du pays, Jean-Pierre Lihau a lancé l’opération «Ekonzo mpo na Mapinga». Pour lui, cette initiative inscrit la Fonction Publique dans la dynamique du combat pour la souveraineté nationale. Elle repose sur un principe simple mais puissant: offrir aux fonctionnaires de l’État la possibilité, sur une base volontaire, de contribuer financièrement, selon leurs moyens, à l’effort de guerre en faveur de nos vaillants soldats.

Patrick Muyaya, Communication et Médias: 59%

Le ministre de la Communication et des Médias a lancé un appel urgent à l’unité nationale, soulignant les dangers de la division en ces temps de crise. Il a averti que « ceux qui veulent raviver le démon de la division en ce temps de crise sont complices de l’ennemi. » Il a insisté sur la nécessité pour les Congolais de rester unis face aux défis actuels, appelant à une solidarité renforcée entre les différentes communautés du pays. Il a également mis en garde contre la propagation de fausses informations, déclarant: «Faisons attention au poison rwandais constitué de mensonges et fake news distillés dans l’objectif de semer la confusion. »

Didier Budimbu, Sports et Loisirs : 56%

Reçu par le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, dans le cadre des consultations politiques en vue de la formation du prochain gouvernement et cimenter l’unité nationale, Didier Budimbu, autorité morale du regroupement politique Autre vision du Congo et Alliés -AVC-A- exhorte ceux qui hésitent encore à saisir la main tendue du chef de l’État pour faire face à l’agression rwandaise via la rébellion du M23. Pour ce nouveau membre du présidium de l’union sacrée de la nation, il faudrait que ceux qui ne répondront pas à l’invitation de Félix Tshisekedi sachent qu’ils seront jugés par l’histoire de n’avoir pas privilégier l’intérêt général du pays.

Crispin Mbadu, Urbanisme et Habitat: 52%

Face à l’agression persistante menée dans l’Est de la République démocratique du Congo par le Rwanda et ses supplétifs de l’AFC/ M23, Crispin Mbadu Phanzu, a lancé un vibrant appel à la mobilisation générale. Son message de soutien s’adresse à tous les Congolais, exhortant à l’unité nationale et au soutien indéfectible aux Forces Armées de la République démocratique du Congo –FARDC-, fer de lance de la défense de l’intégrité territoriale du pays. Il salue également les efforts inlassables du président Félix Tshisekedi dans la recherche d’une paix durable par des voies diplomatiques. Cependant, il déplore l’intransigeance du Rwanda, accusé de perpétrer des exactions sur le sol congolais par le biais de ses supplétifs de l’AFC/M23.

Pour lui, « l’heure est venue pour chaque Congolais de jouer son rôle, en soutenant les FARDC et en préservant les valeurs d’intégrité et de dignité de notre nation», a-t-il insisté.

Yolande Elebe, Culture et Arts : 43%

Dans un élan de solidarité nationale face à l’agression rwandaise, la ministre a lancé un front culturel destiné à mobiliser les artistes congolais dans la lutte pour la paix et la résilience. Dans son discours, la ministre Yolande Elebe a exhorté les artistes de toutes disciplines à s’engager activement dans la dénonciation de l’agression injuste que subit la RDC. Elle a déclaré que « la culture est notre mémoire, notre voix, notre âme collective. Dans ce contexte de guerre, l’art devient un langage universel qui porte des messages de résilience, d’unité et d’espoir ». Elle a également mis en lumière le rôle essentiel que jouent les artistes en tant que narrateurs des luttes et des rêves congolais.

Conclusion

Malgré quelques choix de dernière minute qui pourraient être faits par le président de la République, destinataire du rapport final des consultations politiques, l’opinion publique est d’avis que les ministres mentionnés ci-dessus ne manqueront pas d’être reconduits dans le gouvernement d’union nationale en vue.

Selon sondage Echos d’opinion