La République démocratique du Congo et tant d’autres pays africains sont confrontés à la crise alimentaire. Face à cette situation, « le gouvernement congolais a pris l’engagement à éliminer la faim et à renforcer durablement la résilience des populations vulnérables ». La déclaration est de la Première ministre, Judith Suminwa. C’était à l’ouverture de la 17ème réunion de l’équipe multidisciplinaire en Afrique centrale, organisée à Kinshasa par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Dans son adresse, la Première ministre a déclaré : « Le gouvernement de la République démocratique du Congo réitère son engagement à éliminer la faim, à renforcer durablement la résilience des populations vulnérables, à promouvoir l’essor du secteur agroalimentaire et à en faire un véritable levier de développement ».
Pour Mme Judith Suminwa, le choix de ces travaux est d’autant stratégique au point que la République démocratique du Congo, à l’instar d’autres pays de la sous-région, regorge d’un potentiel énorme en terres arables ainsi qu’en ressources fauniques, floristiques, halieutiques et forestières dont la valorisation et la gestion durable demeurent des enjeux importants pour l’amélioration des conditions de vie des populations, mais davantage assure le développement économique des pays de la sous-région. Avant de rappeler que la République démocratique du Congo est un vaste marché des consommateurs de près de 100 millions d’habitants disséminés sur un territoire de 2.345.410 Km2. Elle dispose d’un massif forestier d’environ 155,5 millions d’hectares, soit 10% des forêts tropicales de la planète et représentant plus de 60% des forêts du Bassin du Congo, en plus, elle possède l’une des plus importantes réserves des écosystèmes naturels du monde, rapporte la source.
Economie diversifiée
Pour elle, en vue d’appliquer une économie axée sur le développement intégral, le gouvernement a, dans son programme d’action, adopté une politique de diversification de son économie, afin de pouvoir à la fois à la formation et aux emplois des jeunes comme priorités de développement. « C’est dans ce style programmatique que le gouvernement travaille étroitement avec les partenaires techniques et financiers, dont la FAO, pour donner une véritable impulsion au secteur agricole, à la pêche, à l’élevage, au développement rural et à la gestion des ressources naturelles », a-t-elle souligné.
En outre, la Première ministre a révélé que « mus par la volonté de transformer l’écosystème agroalimentaire, de garantir la sécurité alimentaire, de créer des emplois et de valoriser les filières porteuses, les pays d’Afrique centrale sont confrontés à des réalités multiples, parfois différentes, mettant en péril le bon vouloir de vivre-ensemble ». Mais, c’est avec l’engagement politique de nos chefs d’Etat à vaincre les clivages économiques à travers la Zone de libre échange économique africaine que va naître, dans le chef des participants, cette volonté d’échanger les expériences réussies dans la sous-région en matière agricole, mais aussi des pratiques et des investissements ; tout en proposant des solutions innovantes et durables pour la transformation de l’écosystème agroalimentaire, a rassuré la cheffe du gouvernement congolais.
TM