Le dossier détournement des fonds au Sénat : bientôt l’heure de la vérité !

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“Le mensonge a tendance à prendre l’ascenseur, tandis que la vérité se contente des escaliers mais finit par arriver”, tel est ce que l’on retient d’un adage populaire qui tend à prendre forme dans le dossier des fonds prétendus détournés au Sénat qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive ces derniers jours. Cette problématique a été mise à jour par l’honorable Sanguma T. Mossai, le président a.i du Bureau sortant de la chambre haute du parlement.

Ses révélations ont soulevé des vagues à tel point que le Bureau provisoire de cette chambre a cru bien faire en lui opposant des photos prises le montrant entrain de toucher des masses d’argent à la questure. L’idée était de démentir ses accusations de détournement des fonds par cette photo qui a créé plus de problèmes au lieu d’en résoudre.
Du coup, la très suivie radio Top Congo a invité l’honorable Sanguma pour en savoir plus. Droit dans ses bottes, Sanguma a répété mot à mot, ce qu’il avait déjà dit à travers les différentes correspondances.
Du coup, plusieurs personnalités se sont invités au débat et cherché à ce que la justice s’intéresse au dossier en vue que la vérité éclate au grand jour. Le ministre de la Justice et Garde des Sceaux a, de son côté, instruit la Police judiciaire des Parquets à diligenter une enquête pour tirer au clair les dessous des cartes de ce dossier aux contours flous. Le président du Bureau provisoire, l’honorable Kinduelo a institué une commission d’enquête pour tirer au clair ce dossier qui salit son honneur.
Dans l’entretenps, l’ancien président du Sénat, Modeste Bahati cité par celui qui a assumé son intérim pour avoir touché sa part sur une partie des émoluments rétirés à la caisse, soit les 750.000 USD pour lesquels photos et reçus de caisses ont fait le tour des réseaux sociaux, dit n’avoir pas reçu d’argent : “Je n’ai pas reçu cet argent”, avoue-t-il.
Bahati Lukwebo s’étonne que celui qui a ensuite assumé son intérim, avec qui il n’avait pas de bons rapports, ait « pensé » à lui dans ce « partage ».
demande que soit apportée la preuve de ce qu’affirme celui qui a été son intérimaire, car à ce niveau, et pour un tel montant, il doit y avoir de preuves.
L’ancien président du Sénat affirme aussi avoir laissé, à son départ, une comptabilité saine, caisse et banque, et pas des comptes vides comme affirme les avoir reçus le sénateur Sanguma.
Que de zones d’ombre qui nécessitent un coup de projecteur pour que la lumière soit faite. Vivement l’enquête sollicitée par Sanguma et ensuite par ACAJ et le ministre Constant Mutamba.

Communiqué de la Jeunesse du Grand Équateur

La Jeunesse du Grand Équateur en général, et de la province de la Tshuapa en particulier, constatant que des fauteurs en eaux troubles ont pris plaisir à diffuser, ce dernier temps, des infox sur les réseaux sociaux tendant à opposer les honorables Pascal Kinduelo et Sanguma T. Mossai. Pour ce faire, la Jeunesse du Grand Équateur met en garde les tireurs des ficelles de ces manoeuvres sordides et aux Procureurs des cours et tribunaux de se saisir de ce dossier qui vise à diviser les deux dignes fils du pays et fragiliser l’union sacrée autour de la vision du Président Félix Tshisekedi pour son deuxième mandat. Les structures compétentes telles que l’IGF et la Cour des comptes se penchent sur ce cas pour que la lumière soit faite à l’intérêt de tous.

Pour la Jeunesse du Grand Équateur..
Patrice BOOTO

Le Journal