Ce cadre du PPRD traqué par les services qui le soupçonnent de collaborer avec Corneille Naanga a été finalement enlevé et amené vers une destination inconnue…
Depuis que deux membres du PPRD, le parti politique de Joseph Kabila, ont adhéré avec tambours et trompettes, au mouvement rebelle chapeauté par Corneille Naanga, les cadres du PPRD se trouvent dans l’oeil du cyclone.
Ils se sentent prêts à se faire broyer pour un simple soupçon de pactiser avec l’ex-président de la Centrale électorale passé à la rébellion.
L’on en veut pour preuve, le fait que monsieur Jean François Ekofo Panzoko ait été victime d’une tentative d’enlèvement et de séquestration, par les agents de l’ANR, comme l’a dénoncé ses avocats (lire facsimilé).
Notable du Territoire de Monkoto, Jean François Ekofo, ancien vice-ministre au sein du Gouvernement Gizenga, a fait l’objet des menaces sérieuses de mort au fil des jours. Acte qu’il avoue être concocté dans certaines officines des politiciens en mal de positionnement.
Selon son cabinet d’avocats, un certain jour, un proche de Jean François Ekofo avait rencontré un certain Aimé Baluwe, non autrement identifié mais qui serait un agent de l’ANR et aurait reçu la mission de liquider monsieur Jean François Ekofo, car il est une bête noire à abattre à n’importe quel prix. Cela, après avoir échoué de soulever la jeunesse de Monkoto contre ce cadre influent du PPRD, soutiennent ses avocats.
Depuis cet évènement malheureux de tentative d’enlèvement et les menaces de mort se sont multipliés sur sa personne.
Le 27 février 2024, ce que Ekofo craignait lui ai finalement arrivé parce qu’il a été enlevé et conduit vers une destination qui reste inconnue jusqu’à ce jour. Sa famille, entrée immédiatement en cavale, vit dans l’entretemps, un véritable calvaire. Femme et enfants sont à leur tour, victimes des menaces orchestrés par des forces obscures et sont sérieusement traumatisés. Ces derniers alertent et sollicitent l’implication des les défenseurs des droits de l’homme et de la Monusco dans la mesure où, avec la suppression du moratoire de la peine de mort par le Gouvernement, tous les excès peuvent se commettre impunément.
Le Journal