Une information sortie de nulle part innonde les pages des certaines feuilles de choux de la place qui parlent d’un présumé détournement de fonds qui serait opéré à la Société congolaise des Transports et Ports – SCTP- sur des sommes d’argent destinées aux travaux de relance du port de Kinshasa.
Fonds qui, selon les délateurs, seraient actuellement hors des caisses de la SCTP. Sans plus. De là, citer nommément le DG Martin Lukusa comme ayant perçu ces fonds à l’époque où il était Directeur du Département Port de Kinshasa sans que les travaux soient exécutés, il n’y a qu’un petit pas vite franchi par ceux qui cherchent des poux sur la tête de Lukusa Martin.
Ils soulignent, sans moindre preuve, que malgré l’absence des travaux, les fonds n’ont jamais été remboursés à la caisse. Tandis que la prime des agents et cadres a été, elle, carrement supprimée par le Directeur Général. Comme si cela ne suffisait pas, l’on a créé de toutes pièces, une animosité entre le DG Lukusa et le DP de Matadi sur fond d’un supposé réglèment de comptes. Que de sornettes racontées dans le but de nuire à quelqu’un qui vient à peine de prendre ses fonctions. Pour son entourage, il s’agit des histoires pour faire rire les vaches.
“Ça rappelle la légendaire Vache qui rit en tant que marque des fromages d’antan”, s’amuse-t-on dans les couloirs de la Direction Générale où, l’on avoue avec conviction, que le DG Lukusa est un mandataire public d’une transparence à nulle autre pareille. Tous les actes qu’ils mène sont d’une traçabilité impressionnante. Ce qui fait que, désarçonnés, les fauteurs en eau trouble de la SCTP sont aux abois et font la délation pour se consoler. Car, comment peut-on parler de détournement en ce moment précis où les inspecteurs de l’IGF se trouvent dans l’entreprise pour la patrouille financière. Suivant à la lettre tous les actes qui sont posés au quotidien.
Un fils-maison pour le bien de la SCTP…
Martin Lukusa a été nommé pour redresser et remettre sur les rails cette entreprise minée par des luttes intestines et une gestion calamiteuse . C’est un fils-maison très actif sur le terrain et que ses proches jugent d’autant courageux qu’ambitieux. Il maîtrise la SCTP comme le fond de ses poches pour y avoir passé toute sa vie professionnelle.
En effet, des sources concordantes indiquent que Martin Lukusa a débuté sa carrière à l’ex-ONATRA au Département des Ports et Transports fluviaux, Service Contrôle de gestion
Ensuite, il se trouvera au Contrôle de Gestion centrale à la Direction Générale avant de devenir Assistant de l’ADT Mbavu Modja. Martin Lukusa ira après à l’Université Libre de Bruxelles pour une formation de deux ans.
De retour au pays, il sera orienté au DPI sous l’encadrement de Bikindu et quelque temps après il est Directeur des Transports Urbains. C’est à ce niveau qu’il va s’employer à redonner un nouveau sang et souffle à cette direction en réhabilitant ses bâtiments et en informatisant toute son administration avant de s’atteler à la rénovation de la ligne ferroviaire Kinshasa-Kasangulu sur financement belge.
Dès qu’il se trouve Directeur des Ports de Kinshasa, Martin Lukusa va mettre un point d’honneur à inover en dotant toutes les installations de caméras de surveillance. Avec un tel parcours alléchant qui témoigne, s’il en était besoin, que le tout nouveau Directeur Général de la SCTP est un homme qu’il faut à la place qu’il faut, il y a lieu d’espérer qu’avec ses capacités managériales insoupçonées, il va mettre définitivement fin aux problèmes qui minent la SCTP au point de constituer un goûlot d’étranglement à son développement.
Aussi, ceux qui suivent avec attention la situation préoccupante de cette entreprise ne s’empêchent nullement de croire que celui-ci va s’attaquer, en homme avisé, aux incessants conflits qui fragilisent la SCTP en mettant aux prises des directeurs entre eux pour les privilèges et les intérêts égoïstes. Le cas le plus emblématique à ce sujet, étant celui des commissions de 10% de ces recettes qu’un port privé de Matadi verserait mensuellement à certains directeurs au détriment de la SCTP et de l’Etat. Réduisant de plus en plus l’entreprise au niveau d’éternel assistée.
Pourtant, ce port fait partie de ceux que le chef de l’Etat a demandé qu’on supprime car, faisant une conccurence déloyale à la SCTP qui ploie sous le poids de la dette malgré son riche patrimoine de plus de 2 millions USD qui, géré à bon escient, effacerait automatiquement les arriérés de salaires, avec en prime la fin des diverses revendications.
D’aucuns estiment, non sans raison, que géré en bon père de famille, ce patrimoine ferait de la SCTP, un actionnaire naturel du Port en eaux profondes de Banana sur lequel le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi place beaucoup d’espoir. Comme on peut le voir, le défi à relever est grand mais pas impossible eu égard à l’expérience riche accumulée par Martin Lukusa dans son parcours professionnel. Comment se permettre de vouloir nuire à un tel cadre…
Le Journal