À la faveur de l’ouverture du séminaire de formation des officiels et arbitres de lutte du 1er au 6 avril 2023,l’Agence congolaise de presse a saisi l’occasion pour tirer les vers du nez de François Kabulo Muana Kabulo, le tout nouveau ministre des Sports et Loisirs qui était convié à cette cérémonie.
Du coup, le ministre sur qui repose l’espoir de tous les Congolais pour remettre sur les rails la vie de son secteur en pleine léthargie, n’a pas manqué de mots justes pour parler de défis immenses qui l’attendent et qu’il est appelé à relever.
Concernant le football, Kabulo a reconnu qu’il a en face de lui, le football congolais qui se meurt et s’enfonce dans l’abime, au jour le jour, dans les profondeurs inimaginables du gouffre. Il a reconnu que les sportifs éparpillés sur l’ensemble du territoire national, voire au-delà des nos frontières, ont besoin de ce sport-roi, tous les week-end.
Loin de se limiter au constat, le ministre des Sports et Loisirs fraichement émolu a promis de se pencher rapidement sur le cas du football congolais. Avec au fond de la démarche, le renouvellement du Comité de la Fédération congolaise de football pour la relance de cette discipline sportive en vue de propulser le pays dans le top 10 ou le top 3 de meilleures nations africaines.
Au delà du football masculin, Kabulo aura également un regard attentif sur le football féminin qu’il va valoriser,tout en reconnaissant qu’il est du reste déjà très avancé, pour que la femme congolaise se sente concernée. Présentement, elles sont abandonnées et même découragées. A nous de les récupérer », a ajouté Kabulo Mwana Kabulo qui ne va pas laisser à la traîne le football à la base:
« Nous ne pouvons pas oublier le football d’âge. C’est très important pour l’avenir et la clé même de la survie du football national », dit-il.
Quid de sa pensée sur d’autres disciplines ?
« Nous sommes là pour toutes les disciplines sportives, eu égard à la confiance que le Président de la République, Félix Tshisekedi, a placé en nous. Il faut booster le sport national congolais. Les défis sont immenses d’autant plus que le sport congolais est en train de traverser une forte période de turbulences qu’il faudrait arrêter », a-t-il déclaré avant d’enchaîner:
« Nous avons des priorités comme les 9èmes Jeux de la Francophonie. Nous allons nous battre. La RDC étant le premier pays francophone du monde en termes de la population, nous devons l’honorer par de bons résultats. Aussi, sommes-nous obligés de travailler, mains dans la main, avec les Fédérations nationales concernées pour glaner autant des médailles possibles. Cela du fait que nous aurons en face des pays mieux outillés que nous. A nous de faire le maximum d’efforts pour ne pas être ridicule, à l’issue finale ».
Kabulo a terminé par révéler que pour toutes les compétitions qui s’organiseront dans la zone d’Afrique centrale, il fera toujours appel aux techniciens qui sortiront de la formation en cours qui, selon lui, vaut son pesant d’or. “A coup sûr, l’importance de cette session n’est pas perceptible présentement, le sera dans les tout prochains jours », a noté le ministre.
Le Journal
