Ses jours au gouvernement sont sans doute compter. Visé par une motion de défiance, le ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement est dans le viseur d’un groupe de députés nationaux. Mais de l’avis de beaucoup d’analystes politiques, Chérubin Okende serait victime de la guerre déclarée entre le camp de Moïse Katumbi et celui du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo.
Depuis quelques jours, ça tire dans tous les sens et à «balles réelles» entre les Katumbistes et les Tshisekedistes. Les uns reprochent aux autres d’avoir échoué dans la gestion du pays et les autres les accusent en retour de manque de sincérité étant donné qu’ils co- gèrent ensemble dans le cadre de l’Union sacrée de la Nation.
Comme on pouvait bien s’y attendre, les stratèges de l’Union Sacrée de la Nation ont sorti de l’artillerie lourde pour démontrer à Moïse Katumbi que c’est eux qui ont les leviers du pouvoir.
En effet, conformément aux informations publiées la veille dans la presse, une motion de défiance a bel et bien été initiée contre le ministre Chérubin Okende. Elle a déjà été déposée au bureau de l’Assemblée nationale.
«Ce mercredi 12 octobre 2022, une motion de défiance contre le ministre Okende a été déposée. Le député national Anicet Babanga Mpotiyolo , élu de la circonscription électorale d’Inongo- ville, a affirmé que les conditions sont réunies avec 63 signature», a-t-on appris dans une dépêche de presse.
Le député national précité a expliqué, sur des propos relayés par la Cellule de communication de lAssemblée nationale, que «nous sommes venus déposer la motion contre lui, compte tenu de nombreux abus qu’il est en train de commettre dans l’exercice de ses fonctions. Nous sommes décidés avec les collègues signataires de cette motion pour qu’il quitte définitivement le gouvernement». Il a assuré que toutes les conditions sont respectées.
Pour rappel, pour qu’une motion de défiance soit déposée, elle doit réunir plus de 50 signatures. Et, lors de son examen, 251 voix pour seront recquises pour que le ministre visé soit destitué.
Le Journal