Dossier Vidiye Tshimanga: La justice s’en mêle !

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L’Avocat Général du Parquet Général Près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe vient d’émettre le lundi 19 septembre 2022, la requisition N°5754 au Notaire du Guichet Unique de création des Entreprises aux fins de lui prêter son Ministère et lui a donné pour mission d’identifier des personnes ayant des actions au sein de la société COBAMIN ainsi que les pourcentages revenant à chaque associé.

Le notaire devra également dire en toute urgence, si monsieur Vidiye Tshimanga a une participation dans cette société à titre personnel ou tu par prête-nom.
Cette démarche de Justice n’est pas fortuite. En effet, le week-end dernier a été dominé par l’affaire quelque peu rocambolesque d’une vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux mettant en scène le conseiller stratégique du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi et deux pseudo investisseurs négociant business dans un cadre huppé londonien. À ces investisseurs voulant acquérir des carrés miniers le conseiller du Chef de l’Etat se donnant de beaux rôles, a promis monts et merveilles, à condition qu’il s’en tire avec 20% sur le montant investi, comme il l’a déjà fait à travers une transaction où sa société COBAMIN était partie prenante. Pour le reste, rien à craindre, lui et le Président de la République c’est clean en terme de ce genre d’affaires où il n’est pas aisé pour lui de se présenter en personne, mais se faire représenter. Du coup, ce qui avait tout d’un secret, s’est retrouvé sur la place publique, faisant croire que le collaborateur du Chef de l’Etat s’est fait piégé comme un gamin en se faisant filmer par caméras cachés.
Et l’affaire a vite fait de prendre des allures vertigineuses, alimentée par une opposition politique congolaise qui cherche par quel bout coïncé le pouvoir en place qui a fait de la lutte contre la corruption et les anti valeurs, son cheval de bataille. Vidiye Tshimanga a beau déposer sa démission, cela ne suffit pas, car le Directeur de Cabinet du Président de la République a promis des sanctions exemplaires. Que la justice y fourre déjà son nez est un signe que les cordes se ressèrent lentement mais sûrement autour du désormais conseiller du Chef de l’Etat.


Le Journal