Un tissu de mensonges pour salir les institutions !

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On ne jette des pierres que sur un arbre qui porte de fruits. Cet adage qui resiste au temps vient de trouver un champ fertile à travers une campagne déstabilisation que mène sur les réseaux sociaux monsieur Pero Luwara contre le premier ministre Sama Lukonde et le président de la commission électorale nationale indépendante, Denis Kadima .

Un observateur avisé de la scène politique nationale ne s’est pas laissé distraire par le discours de cet exilé qui cherche à justifier ce pourquoi ses bailleurs de fonds ont facilité sa sortie clandestine du pays via la Zambie. Pour cet observateur, Péro a été récruté par des réseaux de déstabilisation pour salir la République et ses dirigeants actuels au niveau international.
En cherchant à noircir le bilan du travail abattu par le chef du gouvernement en débitant des mensonges éhonté, le désormais lanceur d’alertes oublie que le Premier ministre a fait de l’application de la gratuité de l’enseignement primaire une réalité vivante, dans le même registre, la gratuité de la maternité. Tout comme il a mis la barre au dessus avec le relèvement du budget de l’Etat à un niveau jamais atteint auparavant. Les recettes du Trésor public connaissant des pics les plus élévés grâce à son leadership qui donne le champ libre à l’IGF pour remettre sur les rails, la gestion financière des Entreprises publiques. Que les caisses de l’État affichent actuellement une santé réluisante, c’est parce que le gouvernement et son chef travaillent en symbiose pour relever des défis qui avaient tout d’un mirage au cours de deux dernières décennies

De ce point de vue, le Premier ministre navigue dans la même direction que les bailleurs de fonds, et à travers eux, leurs grands contributeurs parmi lesquels les États Unis d’Amérique qui, selon les propos du lanceur d’alertes, envisagerait des sanctions contre certaines personnalités politiques du pays dont le Premier ministre Sama Lukonde et Dénis Kadima, président de la CENI au mois d’octobre prochain. Bien qu’apparement chauve, des malins lui cherchent des poux sur la tête à l’instar de deux politiciens connus pour leur vagabondage politique qui sont cités par le lanceur d’alertes parce que réclamant le départ du Premier Ministre en oubliant que la nomination d’un Premier ministre est du pouvoir discrétionnaire du Chef de l’Etat.

Pour revenir au sujet rélatif aux sanctions qu’envisagerait le Trésor américain, les mêmes États Unis d’Amérique prennent à contre-pied, celui qui a fait de ses rêves, des réalités, en promettant de soutenir la CENI pour que le processus électoral ne connaisse pas de râtés. Des millions USD ne vont tout de même pas parvenir à cette institution d’appui à la démocratie sans passer par le gouvernement.

Dans une logique faite du coq l’âne, l’intéressé jongle avec les verbes pour faire croire à l’opinion que le Premier ministre et le Président de la CENI ont entraîné le pays dans la maffia pour l’acquisition des kits électoraux à 93 millions USD pendant que le concurrant du fournisseur retenu propose les kits à 52 millions USD. L’homme pousse le toupet jusqu’à avouer que les services secrets américains estiment que les 40 millions USD supplémentaires seront partagés entre la présidence de la République, la Primature et les responsables de la CENI. Mais pourquoi le lanceur d’alertes, si vraiment il avait le sens de fouineur, n’a pas découvert que la CENI, pour ce qui concerne la passation de ce marché public, a respecté toutes les règles d’usage.

Denis Kadima pris à partie gratuitement
En effet, le vendredi 8 juillet 2022, la CENI avait procédé à l’ouverture des plis du marché d’acquisition des kits d’enrôlement des électeurs, des cartes d’électeurs et services connexes.

Pour ce faire, le Président Denis KADIMA KAZADI avait présidé la cérémonie d’ouverture des offres reçues dans le cadre de l’Avis d’Appel d’Offres International (AAOI) lancé le 16 juin 2022 pour l’acquisition des kits d’enrôlement. La cérémonie s’était déroulée au siège de la CENI à la salle Abbé Appolinaire Malu Malu, en présence des membres du bureau et de la plénière de la Centrale électorale et des différents soumissionnaires.

Cette séance publique s’inscrit dans le plan de passation des marchés de la CENI pour l’exercice budgétaire en cours.

“L’acquisition des kits d’enrôlement des électeurs, des cartes d’électeurs et des services connexes est un marché d’une extrême importance dans le cadre de la révision du fichier électoral et des préparatifs de prochaines élections générales en République démocratique du Congo”, avait confié le Président Dénis KADIMA KAZADI en remerciant tous les soumissionnaires avant de préciser que ce marché comprend un lot unique en vue d’acquérir un dispositif capable de permettre à la CENI d’enrôler les électeurs, de délivrer les cartes d’électeurs immédiatement après l’enrôlement et d’appuyer la constitution d’un fichier électoral révisé devant servir de base à la production des listes électorales et éventuellement pour les scrutins à venir. Et Dénis Kadima de rassurer que ce fichier fera partie intégrante au fichier général de la population.

Là où le lanceur d’alertes a tout faux, c’est quand Denis Kadima indique que la gestion des marchés publics repose essentiellement sur les principes de liberté d’accès à la commande publique, de prise en compte de l’expertise et des compétences, d’égalité de traitement des candidatures dans les procédures y relatives. La CENI entend scrupuleusement veiller sur ces prérequis.

Les choses se présentant aussi clairement, il serait plus qu’illusoire de se permettre, d’une manière abstraite, de se livrer à la surenchère en inventant une prétendue maffia qui ne se justifie aucunement.

Dossier à suivre…
Le Journal