Situation peu réluisante au sein de l’église catholique de la capitale…: L’Assemblée des Prêtres de Kinshasa éclaire l’opinion

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Une mise au point tendue publique le 10 juillet 2024 par le Secrétaire chancelier Abbé Clet-Clay Mamvemba de l’Assemblée des Prêtres de Kinshasa pour apporter la lumière après la publication sur les réseaux sociaux d’une lettre prétendument du Clergé de Kinshasa, faisant état des “malaises persistants” dans l’Archidiocèse de Kinshasa pour nuire au Cardinal Ambongo, démontre que la situation est préoccupante au sein de cette archdiocèse.

Surtout que la mise au point met en lumière la confusion qui a entouré la Journée du Clergé diocésain organisée le 04 juillet 2024 par le Cardinal Ambongo.

“La rencontre s’est brusquement arrêtée par la volonté d’un confrère qui avait délibérément choisi de rompre le dialogue et la communion avec l’Archevêque, empêchant les prêtres présents dans la salle de poser des questions sur leurs préoccupations”, s’indigne le communiqué en notant qu’après cette interruption, grande a été la surprise de constater que quelques heures plus tard, un document a été publié sur les réseaux sociaux contenant des affabulations que contredisent les faits et les rapports des services présentés au cours de cette journée du Clergé.
“Ces rapports, soutient le communiqué, démontrent que les structures mises en place fonctionnent correctement et sont régulièrement consultés. Ils prouvent que la vie économique et financière de l’Archidiocèse repose sur des principes clairs de rigueur, de transparence et d’équité avec un suivi permettant l’évaluation du budget prévisionnel et du rapport financier”.
De fil en aiguilles, le communiqué révèle que le signataire du message à problème ne peut pas engager légitimement l’Assemblée des Prêtres de Kinshasa, ni parler en leur nom, parce que cette assemblée est une association des Prêtres soumise à la vigilance et au gouvernement de l’Archevèque, auquel il appartient d’avoir soin que l’intégrité de la foi et des moeurs y sont préservées.
Pourtant, le signataire du message tendancieux ne s’est jamais présenté à l’Autorité compétente pour sa reconnaissance officielle.

Le Journal