Le Conseil économique et social de la RDC salue l’appréciation du Franc congolais et dévoile la formule magique !

Dans un communiqué de presse le Conseil économique et social de la RDC informe l’opinion qu’il suit avec une attention particulière, l’évolution récente de la situation économique et social du pays marquée par une appréciation notable du Franc congolais en soutenant que cette évolution favorable résulte des mesures de politique monétaire adoptées par la Banque Centrale du Congo sur instruction du président de la République Félix Tshisekedi, en réponse aux déséquilibres conjoncturelles provoquées par un excès de liquidité dans le système bancaire. Dans le même ordre d’idées, le Conseil économique et social salue cette évolution favorable qui devrait avoir des retombées positives, tant directes qu’indirectes sur l’ensemble de l’économie nationale.
De là, soutenir que l’appréciation actuelle du Franc congolais est un facteur économique favorable pour les ménages, les entreprises et l’État congolais, il n’y a qu’un petit pas vite franchi par le Conseil économique et social en soulignant que cette évolution est expliquée à travers la formule classique de la croissance économique : PIB=C+I+G+(X-M).
1. Une hausse du pouvoir d’achat des ménages (c)
La valorisation du Franc congolais induit que les produits importés coûtent moins cher. Les prix des denrées alimentaires, des produits pétroliers, et des biens de consommation baissent, permettant à chaque congolais d’acheter plus avec le même revenu. Une situation qui stimule la consommation intérieure, laisse entendre le Conseil économique et social de la RDC.
2. Un effet d’entraînement sur les investissements (I)
L’augmentation de la demande intérieure pousse les entreprises à investir davantage pour répondre à cette nouvelle demande et cela se traduit par plus de production, plus d’emplois et plus de dynamisme économique, renseigne le Conseil économique et social.
3. Un impact maîtrisable sur les finances publiques (G) Même si l’appréciation peut temporairement réduire la valeur en Franc congolais des recettes en devises, cette diminution sera compensée par la suppression des allègements fiscaux accordés en 2024 aux importateurs et pétroliers, générant de nouvelles recettes ; l’augmentation du volume d’activités économiques grâce aux investissements privés et la reprise des exportations du Cobalt par la hausse des prix à l’international.
Le Journal