Pays-Solution à la crise climatique, en partenariat avec la République Arabe d’Egypte, la RDC organise, du 03 au 05 courant, au Palais du Peuple à Kinshasa, les travaux préparatoires de la 27 ème session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique -PréCOP 27.
Dans un communiqué publié à ce sujet, il est indiqué que cette session préalable à la tenue de la COP 27 aura le privilège d’accueillir plus de 64 ministres venus des quatre coins de la planète, ayant en charge les questions du climat dans leurs pays respectifs.
Ces derniers s’attéleront à donner des orientations sur les différentes thématiques qui constitueront l’agenda des débats lors de la 27è session de la COP 27 prévue du 06 au 18 novembre 2022 à Charm El-Cheickh en Egypte.
En outre, le communiqué met en relief la contribution du Bassin du Congo dans la lutte contre le changement climatique, laquelle constitue un impact positif sur la diminution de l’émission de gaz à effet de serre. Et de souligner que Yangambi, une localité située dans la province de la Tshopo, abrite une tour de flux qui permet la quantification des échanges de gaz à effet de serre entre l’atmosphère et la forêt grâce au projet mis en oeuvre par l’Université de GENT, en Belgique, avec l’Union Européenne.
Cérise sur le gâteau, les scientifiques d’ici et d’ailleurs ont récemment approuvé, à travers la réunion en amont de la PréCOP 27, que cette localité est une grande contribution des forêts tropicales à l’attenuation du changement climatique.
Du coup, elle positionne la RDC comme premier poumon de la planète et en premier plan dans le domaine des recherches scientifiques sur le changement climatique, révèle le communiqué en soulignant que la PréCOP 27 en RDC suscite un maximum d’attraction et d’attention sur la région du Bassin du Congo dans le but de faire avancer l’agenda climatique tout en permettant à la région de conclure des partenariats dans le sens de permettre la progression dans des domaines prioritaires. Cas de la finance climatique ainsi que les pertes et les dommages sur l’Environnement.
Il y a également dans le lot, l’avantage de discuter des questions relatives à la mobilisation sur des ressources nécessaires devant permettre au Bassin du Congo de prendre une part active dans la transition énergétique pour son développement vert et la création d’emplois pour les jeunes.
Le Journal