Pour avoir laissé des cadavres dans les tiroirs du ministère de l’Environnement: Eve Bazaïba clouée au pilori par la Cour des comptes !

Le rapport produit par la Cour des comptes révèle des faits graves et scandaleux qui ont contribué à la mauvaise gouvernance du Fonds Forestier de 2021 à 2024, dans l’indifférence de Mme Eve Eve Bazaĩba, ancienne ministre de l’Environnement et du Développement Durable que était l’autorité de tutelle de cet établissement public du secteur de l’environnement.

Ce rapport est d’autant acablant dès lors qu’il met en lumière le double financement des activités du ministère de l’Environnement et du Développement Durable à la fois par le gouvernement (Trésor public) et par le Fonds Forestier National, au moment où, ce ministère était dirigé par Madame Eve BAZAIBA, la même.
En effet, dans ces pages 26, 28 et 30, le rapport de la Cour des comptes révèle entre autres, des transferts illégaux, irréguliers et sans pièces justificatives, de plusieurs millions
de dollars du Fonds Forestier National en faveur du ministère de l’Environnement et du Développement Durable, dirigé à l’époque par Mme Eve BAZAIBA.
Le cas le plus révélateur est celui du double financement du projet présidentiel “Jardin scolaire un milliard d’arbres à l’horizon 2023”, financé à la fois par le gouvernement et par le Fonds Forestier National.
Un projet dont Madame Eve BAZAIBA n’a jusqu’à ce jour, fourni aucun rapport financier officiel sur son état d’exécution, pourtant elle jouissait de la casquette d’autorité de tutelle du Fonds Forestier National, au moment des faits dénoncés par la Cour des comptes. Elle n’a pris aucune mesure conservatoire pour arrêter la mauvaise gouvernance au sein de cet établissement public, ce qui aurait facilité le détournement des deniers publics au sein du Fonds Forestier National.
C’est pourquoi, Honoré Mulumba Kalala, Directeur Général suspendu du Fonds Forestier, ne peut servir de bouc émissaire et porter seul la responsabilité de la mégestion et de la mauvaise gouvernance du Fonds Forestier National.

En conséquence, l’audition de Eve BAZAIBA par le Parlement et sa démission du gouvernement s’imposent.
D’où , plusieurs voix se lèvent pour appeler la nouvelle ministre de l’Environnement et du Développement Durable à faire preuve de vigilance quant à la gestion des établissements publics sous sa tutelle, afin de garantir la transparence et la bonne gouvernance pour l’avenir.

Le Journal