Constant Mutamba promet de s’impliquer dans le dossier Mike Mukebayi

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Lundi 04 Novembre 2024. A la faveur d’un point de presse, le ministre d’État chargé de la justice et garde des sceaux, Constant Mutamba a annoncé avoir reçu la lettre lui adressée par Mike Mukebayi Nkoso, ancien député provincial de Kinshasa et cadre du parti Ensemble pour la République de Moise Katumbi, incarcéré à la prison centrale de Makala depuis près 18 mois.

Constant Mutamba qui est connu pour son combat à redonner ses lettres de noblesse à la justice du pays, a promis une issue heureuse à ce dossier opposant Mukebayi au ministère public.

« J’ai reçu la lettre de Mike Mukebayi. Croyez-moi, nous sommes suffisamment impliqués pour que la bonne justice soit dite, et elle sera dite. Dans les jours qui viennent, vous aurez une issue du dossier Mike Mukebayi », a rassuré Constant Mutamba.
Dans sa lettre, l’ancien élu de la commune de Lingwala a révélé comment il est victime de mauvaises décisions prolongeant son arrestation à Makala. Mike Mukebayi Nkoso se plaint du fait que deux mois se sont écoulés sans que la Cour de cassation ne fixe la date de l’audience, après un jugement avant dire droit prononcé par la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe.
“Pour la petite histoire, cette idée machiavélique à vouloir monter des stratégies pour étirer le plus possible ce procès a commencé lorsque la Cour constitutionnelle a pris 8 mois pour rendre un simple arrêt sur une exception d’inconstitutionnalité soulevée par moi contre l’ordonnance portant répression des infractions flagrantes”, a-rappelé Mukebayi dans sa correspondance.

Pour rappel des faits, actu.cd qui livre l’information, note que Mukebayi est en détention depuis le 23 mai 2023 à la prison centrale de Makala. Son arrestation a fait suite à son soutien à la famille d’un mineur victime de violences lors d’une manifestation de l’opposition le 20 mai, dirigée par Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga, sévèrement réprimée par les forces de l’ordre, provoquant de nombreux dégâts et blessés.

Le Journal