Au cours du 10ème Conseil des ministres, vendredi dernier, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, a exprimé son indignation face aux allégations de détournement des frais académiques des étudiants et des frais de paie des professeurs, par le Comité de gestion de l’Institut National des Bâtiments et Travaux Publics (INBTP).
Le chef de l’État a estimé que ces actes constituent une « trahison inacceptable » et sapent les efforts du gouvernement pour offrir une éducation de qualité à la jeunesse congolaise. Et pour faire la lumière sur cette affaire, Félix Tshisekedi a instruit la Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), la professeure Marie-Thérèse Sombo, de diligenter une mission de contrôle rigoureuse au sein de l’INBTP. Cette mission devra également s’étendre à toutes les universités et établissements d’enseignement supérieur du pays afin d’évaluer l’état général de la gestion financière de ces institutions, a-t-on indiqué en notant que le Président de la République a également souligné la nécessité qu’il y a de faire répondre toute personne impliquée dans ces détournements présumés de ses actes devant la justice. Dans le même temps, il a demandé à la Ministre de l’ESU de renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence dans la gestion des fonds académiques.
La Ministre de l’ESU avait déjà, dans un Arrêté du 20 août dernier, procédé à un remaniement complet du comité de gestion de l’INBTP. Le Professeur Tshibangu Munyenza Cédric avait été nommé Directeur Général de l’établissement, changement qui faisait suite à une visite d’inspection de la Ministre au cours de laquelle elle a constaté un « climat malsain » et des dysfonctionnements au sein de l’INBTP.
Le Journal
