Le feuilleton lié aux dégâts causés, dans la commune de la Gombe autour d’un conflit foncier et qui a donné la trouille à l’ex-première dame Olive Lembe Kabila, lui donnant l’occasion de parler de tout et de rien en disant sa personne était visée pour être tuée par les hors-la-loi qui affluaient par centaines vers sa résidence du GLM continue de faire parler de lui.
C’est un mouvement des masses attribué à un groupe des jeunes s’identifiant comme membres des Forces du Progrès, une branche de la jeunesse proche du parti présidentiel. Ce feuilleton est loin de connaître son dénouement, tant le procès en justice suite à leurs actes répréhensibles continue son bonhomme de chemin. Mais revivre ce qui s’était passé ce jour-là et donné la pleine mesure du degré de nuisance qui habite cette bande des jeunes appelés Forces du Progrès, nous publions intégralement ci-dessous, un reportage poignant de notre confrère en ligne Actualite.cd qui s’appuie sur des témoignages des victimes et de la plaidoirie des membres de cette branche mis aux arrêts.
Un glaçant récit…
Tout commence par un conflit immobilier, lequel conflit oppose M. Kabamba Mulumba de l’immeuble Kamoul Inter et la société Blue Développement, propriété de M. Elric, un israélien. Chacune des parties a eu à bénéficier des décisions de justice qui conduit à des déguerpissements et des réinstallations. Le 31 juillet dernier, il était question d’une installation pour les uns et d’un déguerpissement pour les autres.
M. Elric, qui a bénéficié d’un acte exécutoire, un huissier de justice devait donc procéder à une décision de justice en compagnie des policiers et des “manutentionnaires” pour réinstaller M. Elric.
Il va être opposé à une résistance de l’autre partie, celle de Kambamba Mulumba de l’immeuble Kamoul Inter qui va empêcher le huissier de justice de faire son travail. C’est ainsi qu’une bagarre généralisée s’en est suivie.
Dans cette bagarre, une centaine de personnes sont entrées. Elles ont tabassé et pillé les appartements de l’immeuble Kamoul Inter pour les uns et Blue Développement pour les autres.
Plusieurs appartements ont été saccagés, des sommes d’argent emportées, des objets volés, des femmes violentés, des personnes jetées du deuxième étage au rez-de-chaussée.
Une fois que la police est descendue sur le lieu, il y a eu des interpellations. Un groupe de personnes qui s’étaient présentées vont se diriger vers Glm et un autre groupe va être arrêté sur place, devant l’immeuble Kamoul Inter et la société Blue Développement.
Des personnes arrêtées, il ressortira qu’ils sont membres d’une structure dénommée Force du progrès. Ils sont arrivés sur le lieu, avec leur chef Ngandu Ngandu Kennedy dit Anti balle, pour porter assistance à un déguerpissement.
Selon les preuves en possession du parquet, ces personnes se sont retrouvées constituant 2 groupes : celui d’Ozone dirigé par Anti balle et celui venu de Limete.
et des attributions bien réparties.
Lors de la descente, il a été trouvée un amigo où était détenu un mineur mis à la disposition des éléments de Force du progrès par son père pour rééducation, l’autre avait été arrêté au niveau de camp Luka dans une des bases cellule de Force du progrès, transféré à l’Etat major pour être jugé et répondre de ce fait.
Lorsqu’ils sont entrés dans l’immeuble, ils ont cassé au quatrième niveau, à l’appartement 401 meubles, cuisine saccagée, des appareils électroménagers, ils ont emporté des téléviseurs et autres biens d’ornement. Toujours au quatrième niveau, ils se sont introduits à l’appartement 402, propriété de M. Kazoum Ntumba, où ils ont pris des sacs à main de marque Luis Vuitton, Gauthier Yves Saint Laurent, que le propriétaire a évalué à plus ou moins 15 500 $. Ils ont pris 6 montres de collection qui étaient dans un coffret d’une valeur de 30 000 $, plusieurs paires de souliers d’une valeur de 20 000 $ et un montant en espèce de 200 000 $, une chaînette en or de 25 000 $.
Ils ont emporté deux téléphones de marque IPhone 14 pro max et un téléphone en or Vesace, un téléviseur 2G de 54”, des décodeurs et des cartes bancaires.
A l’appartement 501, ils ont tenté de forcer la porte mais ils n’ont pas réussi à s’introduire.
L’appartement 202, propriété de M. Shougwa, ils ont pris un fer à repasser et des paires des chaussures. A l’appartement 804, ils se sont introduits, molestant les occupants mais le propriétaire s’est faufilé prenant la fuite. Ils l’ont poursuivi jusqu’au deuxième niveau où ils l’ont jeté par dessus le balcon. Le monsieur, de nationalité française, est hospitalisé et à des fractures, sa femme également.
Au quatrième niveau, à l’appartement 403 où se trouvait la famille Kobange qui est venue de l’Europe pour assister à un mariage, ils ont cassé la porte, menacé et procédé aux attouchements sur Madame Marie-Paule Kobange, se fracturant le bras gauche, cela devant son petit fils de 6 ans.
Dans cet appartement, ils ont également soustrait des téléphones de marque iPhone et Motorola, ainsi que des biens d’une valeur de plus ou moins 16 000 $.
Au niveau du parking du deuxième niveau de l’immeuble, ils ont forcé les portes des véhicules qui se trouvaient dont une Jeep de marque Toyota Rav4 immatriculation 034AW/01, propriété de M. Maurice Mukina après qu’il ait brisé le pare-brise. Ils ont pris à l’intérieur, un ordinateur de marque Lenovo et un sac contenant des vêtements qui s’y trouvait.
Ils ont également vandalisé une autre jeep de marque Range Rover.
Les faits infractionnels : association des malfaiteurs, vol à l’aide de violence, destruction méchante, tentative de meurtre, incitation des enfants à la criminalité.
Le Journal
M. Kabamba et compagnie de l’immeuble Kamoul Inter : l’infraction de rébellion
