S’attaquer aux plaies qui gangrènent la Police nationale, une urgence !

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La marche de la Police nationale congolaise n’est pas de nature à en faire une structure respectable au niveau de la population. Tellement, elle accumule plusieurs bourdes. D’où il est plus que nécessaire que le Commissaire général de la Police pense à renforcer les commissariats, les sous-ciat et d’autres postes de travail en hommes et en logistique.

Car, il se fait remarquer une hausse vertigineuse d’insécurité dans les centres urbains du pays, et plus particulièrement à Kinshasa. Dans la capitale, les exploitants des moyens de transport en commun règnent en maîtres en fixant les prix des courses de transport selon leur volonté et font de la pratique de demi terrain une règle. Cela, à la barbe des pouvoirs publics, dont la police qui, du reste, brille par des lenteurs maladives lorsqu’il s’agit d’effectuer des interventions d’urgence. Ce, par manque des moyens de déplacement dont les jeeps, les motos ainsi que par l’insuffisance des moyens de communication radio. Dans un autre registre, les agents des renseignements se contentent plus des dossiers judiciaires que de fournir les vraies informations à leur hiérarchie. Les agents de la Police de circulation routière -PCR-, eux, passent le clair de leur temps à rançonner les usagers de la route, ciblant les véhicules des privés parfois sans motif valable et s’illustrant par des actes de concusion, de la mendicité et d’autres tares du genre sur la voie publique. Empochant l’argent qui échappe au Trésor public.
Les autorités doivent penser à réformer la police à travers plusieurs formations de renforcement de capacité, estiment plusieurs observateurs.
Chaque trimestre, renseignent des sources, le ministère de la justice verse les frais de recherche ( F R ) à la police judiciaire pour faciliter la réalisation des enquêtes et d’autres travaux spécifiques. Mais au grand étonnement des cadres et agents, il n’y a que deux directions seulement dont les responsables songent à octroyer les moyens aux agents depuis plusieurs années. Il s’agit de la police internationale ( Interpol) et la direction de la police technique et scientifique ( PTS) .
Quant aux directions de la lutte contre les stupéfiants, Fiche centrale, lutte contre la criminalité et la direction de la nouvelle technologie ( tnt) cet argent sert aux directeurs et leurs dépendants, au détriment des agents des qui continuent de tirer le diable par la queue, car souvent, l’on voit les agents mener les enquêtes à pieds et d’autres amener des détenus sur des taxis-motos à leurs risques et périls. Difficiles dans ce cas, d’identifier les vrais agents des faux .
Certains analystes estiment qu’avec les nouveaux dirigeants à la tête de la Police dont le commissaire général et l’inspecteur général, les choses pourraient changer dans la bonne direction à travers les sanctions exemplaires à l’endroit des detourneurs des biens destinés aux agents.
Le commissaire général, le général Alongaboni, lors de sa première parade de l’année, avait promis des sanctions aux récalcitrants, et cette promesse est attendue de pieds fermes.
Par ailleurs, beaucoup s’interrogent pour savoir comment la RDC régorge une mission onusienne la plus pléthorique au monde, mais que nos forces de sécurité, FARDC et Police nationale ne participent plus aux missions de maintien de la paix de l’ONU, sauf à la toute dernière effectuée de 2013 à 2016 en République centrafricaine sans que lui soit assurée une relève. Bien que les élements ayant fait partie de cette mission restent impayés jusqu’à ce jour. Plusieurs revendications menées auprès des autorités politico administratives étant restées lettres mortes.
Pourtant, notent des sources sûres, de telles missions renforcent les capacités des bénéficiaires, l’échange d’expériences des troupes et le pays tirant des avantages dans la location des matériels et tant d’autres facilités.

Le Journal