Une année après sa prise de fonctions, Olivier Mushiete remet l’ICCN sur les rails

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Le savoir ne se fait pas attendre, dit-on. Le Directeur Général ai de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nation (ICCN) de plusieurs années pour imprimer ses marques dans le sens positif. A peine une année après la mise en place de son équipe, il a relever plusieurs défis entre autres, la redynamisation de l’administration, l’amélioration du social du personnel notamment par la prise en charge sanitaire; amélioration et renforcement des relations entre l’ICCN et ses partenaires et la prise en compte des besoins de peuples autochtones.

Pour y arriver, il a construit son action sur quatre piliers à savoir, la souveraineté, de l’humanité, de la responsabilité et de la biodiversité.

Au sujet de la redynamisation de l’administration, le DG ai Olivier Mushiete et son équipe ont commencé par initier un audit de gestion dans le but d’améliorer la gestion rationnelle des ressources humaines et financières.

Cette initiative a permis de mettre à nu des rubriques qui bouffaient inutilement des sommes importantes.

Le plus grande mérite de l’audit est d’avoir permis aux gestionnaires de l’ICCN de se faire une idée claire sur l’effectif du personnel.

« Il est ressorti de cette évaluation que la majorité du personnel de l’ICCN est déjà éligible à la retraite. De ce fait, il faut envisager un recrutement de près de 3 500 nouveaux agents et cadres de cet établissement. C’est dans cette logique que le directeur général a.i. a lancé le projet Ishango. Celui-ci consiste à promouvoir et renouveler le personnel de l’institut congolais pour la conservation de la nature », renseigne une source interne.

Le social du personnel amélioré
Environ ¾ du personnel de l’ICCN étant composé des écogardes, ces derniers assurent l’essentiel du travail. Ce sont justement ces paramilitaires qui sont au front face aux braconniers et groupes armées qui opèrent dans certaines aires protégées, notamment le Virunga et le Kahuzi Biega.

L’équipe de gestion actuelle a mené des actions à impact visible ont été posées pour améliorer leurs conditions de travail.

A titre illustratif, plusieurs d’entre eux viennent de connaître des promotions et une augmentation de salaire. Ce qui est une première depuis plus de 20 ans.

Certains ont vu leur salaire doublé voir même triplé. Ce qu’ils n’avaient jamais connu depuis des décennies.

D’autres, injustement suspendus par le passé, ont été réhabilités dans leurs fonctions. C’est le cas de M. Mbayo, qui a recouvré ses fonctions de directeur provincial de l’ICCN dans la grande province du Katanga.

« Dans le Domaine de chasse et Reserve de Bombo Lumene un système de pompage d’eau vient tout juste d’être installé, réduisant ainsi drastiquement la corvée d’eau généralement attribuée aux femmes et enfants des écogardes de l’ICCN.. Désormais, plus question pour les dépendants des rangers de grimper des montagnes pour rapporter l’eau de source de la rivière Lumene. Ils ont de l’eaudirectement dans leurs ménages. Chose qui n’était pas possible depuis plus d’une dizaine d’années », renseignent nos confrères d’Environewsrdc.net.

La prise en charhe sanitaire assurée

Autre innovation du DG ai de l’ICCN, c’est la prise en charge sanitaire des agents et cadres. A ce sujet, il faut dire que désormais tous les agents et cadres de la direction générale, du jardin botanique et du jardin zoologique ont droit aux soins de santé primaires.

Mais ce n’est pas tout car, le directeur général a.i. de l’ICC N compte élargir cette couverture médicale sur l’ensemble du territoire national.

De nombreuses autres réalisations sont à mettre à l’actif de Olivier Mushiete, notamment l’amélioration des relations avec les partenaires de l’ICNN et avec les peuples autochtones.

« Depuis le début de l’année 2022, plusieurs contrats de cogestion en mode PPP ont été signés entre l’ICCN et ses partenaires. La Fondation Bombo Lumene, l’ong Wildlife Conservation Society pour le PN Kahuzi Biega, et l’Université technologique Bel Campus pour le jardin botanique et zoologique d’Eala –. Toutes ces actions concourent à ce jour, à la viabilité de ces sites et la conservation de leur biodiversité. Aussi avec Bonobo Conservation Initiative pour Kokolopori et Sankuru », font savoir nos confrères précités.

C’est dire que le travail se fait le plus sérieusement du monde et on tend tout droit vers d’autres grandes réalisations.

Le Journal