Province de la Tshopo: La course des piroguiers a soudé l’unité interéthniques !

0
10

Le 22 septembre 2024, la province de la Tshopo a vécu un événement sportivo culturelle de taille à travers une course de piroguiers qui a laissé des traces et dont le succès récoltée a été rendu possible grâce à l’engagement des organisateurs, selon plusieurs spécialistes. En fait, il s’agit de course qui est à sa 3 ème édition après celles qui ont été organisées en 2017 et 2019.

Si l’organisation a connu un franc succès, c’est grâce à ses animateurs qui sont des noms et des marques de prestige leur notoriété dans la province et ont usé de leur expertise pour un résultat positif. Il s’agit, de Conkim Lodge, en collaboration avec l’ONG Mapendo, qui a coordonné cet événement qui, pour beaucoup, restera mémorable. Parmi les figures de proue qui ont marqué l’organisation d’une empreinte blanche, l’on retient Lisette Awese, Magloire Bolunda, Orphée Fundi et Célile Kavira ont joué un rôle de premier plan dans la réussite de l’organisation. Jean Kimbembe Mazunga, lui, s’est occupé de la supervision des opérations devant contribuer à garantir un bon déroulement de la course.
La bataille des titans…
La course s’est déroulée sur le fleuve Congo, précisément sur une distance totale de 1.374 mètres consommés en trois allers-retours entre les rivages du ConKim Lodge et l’île Mbié (229 mètres).
Quant aux participants, ce sont rivalisés les tribus riveraines de la province de la Tshopo à travers vingt (20) piroguiers repartis en dix (10) équipes pour se mesurer et chercher à remporter les prix mis en jeu, dans un climat de fair-play absolu comme le voulaient les organisateurs.
La course des piroguiers était placée sous le signe du «VIVRE-ENSEMBLE PAR LE SPORT ET LA CULTURE », car au-delà du plaisir de voir les piroguiers se mesurer sur le fleuve, cet événement de grande portée sportive, culturelle et touristique aura été un spectacle à la dimension de ce que veulent les piroguiers eux-mêmes, parce que visant à mettre ensemble les différents peuples, notamment les Mbole et Lengola, qui, il y a quelques années, vivaient à couteaux tirés, se souvient-on.
Parmi les participants, on a retrouvé les Kumu, les Enya, les Lengola, les Lokele et les Mbole.
Et pour joindre l’utile à l’agréable, plusieurs groupes folkloriques, traditionnels et tradi-modernes ont exhibé des danses des différentes tribus au grand plaisir d’un public qui ne faisait qu’en redemander, passant un moment de franche réconciliation avec la nature.
Ils sont sortis du lot…
L’équipe Andifafa, composée du père et de son fils, a triomphé lors d’une captivante course de piroguiers organisée à Kisangani. Leur victoire leur a valu le premier prix : deux groupes électrogènes d’une puissance de 2.3 kVA, récompensant leur habileté et leur stratégie sur les eaux du fleuve Congo.


Cette compétition, qui a vu des équipes s’affronter dans un esprit de camaraderie, a également permis à d’autres participants de se distinguer. Le deuxième prix, consistant en deux machines à coudre, a été décerné à une autre équipe, soutenant ainsi l’artisanat local. Le troisième prix, deux vélos Kinga, est venu compléter le tableau des récompenses, favorisant la mobilité durable dans la communauté.
L’événement s’est tenu sous le haut patronage du gouverneur de la province de la Tshopo, Paulin Lendongolia Lebabonga, et a revêtu une importance particulière dans un contexte où Kisangani venait d’être sécoué par des tueries interethniques. Cette course a non seulement renforcé les liens communautaires, mais elle a également mis en lumière les talents locaux.
La course de piroguiers à Kisangani, pour maints observateurs, a marqué un moment fort de solidarité et de dynamisme communautaire, unissant les participants autour d’une passion commune, dans un contexte où Kisangani venait d’être sécoué par des tueries interethniques, et soulignant l’importance de l’entraide dans des temps difficiles.

Le Journal