Au cours du briefing presse hebdomadaire de mardi, les deux ministres du gouvernement Patrick Muyaya et Nicolas Kazadi ont parlé de la mort de Chérubin Okende Senga, leur ancien collègue au gouvernement des warriors tué jeudi dernier assassiné.
Nicolas Kazadi a laissé entendre que ce qui vient de se passer avec l’assassinat de Chérubin Okende est extrêmement douloureux parce que, a-t-il dit, le défunt nous l’avons côtoyé et on était de bons camarades au gouvernement.
“C’était quelqu’un de très affable. Nous sommes très peinés et touchés par ce qui est arrivé”, a confié Nicolas Kazadi en précisant que ce qui est inacceptable, c’est le fait que la mort de Chérubin devienne un sujet de marchandage politique. C’est un manque total de respect à sa mémoire et à sa famille”, s’est-il désolé en citant son collègue Patrick Muyaya qui venait de souligner que la moindre de choses dans ce genre de circonstances, c’est avoir un peu de retenue parce que c’est un temps de deuil et de récueillement au lieu de se lancer dans des accusations farfelues et politiciennes qui cachent mal les responsabilités que l’on a en s’agitant beaucoup.
Et Nicolas Kazadi de souligner qu’en Afrique, c’est celui qui pleure le plus qui est souvent le sorcier.
Pour les deux membres du gouvernement Sama, cette façon de faire est une stratégie tendant à vouloir installer le chaos, comme ça a été le cas à diverses périodes de l’histoire du pays. Il s’agit des mains noires qui agissent avec des extensions à l’interne, a noté le VPM des Finances en indiquant que la bonne question serait de se demander à qui profite le crime ? Parce que, d’après ses dires, l’histoire récente du pays renseigne que Mzee Laurent Désiré Kabila n’a pas été tué par des personnes éloignées de lui, mais par des proches collaborateurs, les gens de son cercle immédiat.
Dans cette stratégie du chaos, a conclu Nicolas Kazadi, on cherche à cibler d’autres victimes, peut-etre dans le camp adverse. “Ça, nous n’en voulons pas”, a-t-il martélé.
Le Journal