Les informations concordantes que notre rédaction a obtenues des milieux de la Régie des Voies aériennes -RVA- sont loin de donner une perspective heureuse à cette entreprise de l’État.
La plupart de personnes contactées tirent carrément la sonnette d’alarme pour éviter le danger de mort qui guette la RVA autour du contrat signé par l’État propriétaire avec la société turque Milvest.
Les 4.017 agents et cadres de cette entreprise du portefeuille de l’Etat, nous a-t-on indiqué avec force, disent non au contrat léonin qui lierait la Rva à cette entreprise turque, pour la modernisation de l’Aéroport international de N’djili.
Ceux qui sont de cet avis s’appuient sur le fait que ledit contrat prévoit, entre autres, la gestion exclusive de cette entité pourvoyeuse à 70% des ressources financières de la RVA. Le contrat prévoit de congédier tous les agents et cadres dont Milvest n’aura pas besoin.
Les choses étant ainsi vues, priver la République de la gestion de cette poule aux œufs d’or serait, ni plus ni moins, sacrifier des milliers de foyers qui dépendent des salaires payés grâce aux recettes générées par l’Aéroport de N’djili. Au-delà d’être une société commerciale et technique, la RVA est une entreprise à caractère sécuritaire, dès lors qu’elle assure la sécurité des avions en vol et l’espace aérien du pays. La souveraineté d’un Etat est tributaire de la sécurité et de la protection de son territoire. La gestion des aéroports et de l’espace aérien est un domaine de souveraineté de l’Etat. Raison pour laquelle la gestion de l’espace aérien ne peut jamais être confiée aux étrangers, le domaine étant régalien. C’est pour éviter que l’on tombe dans une situation imprévisible qui aliénerait la sécurité aérienne de la RDC que les personnes averties du secteur de la navigation aérienne conseillent vivement le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi de ne pas cautionner une telle démarche visant la mise en route d’un contrat qui ferait plus mal aux compatriotes qui attendent de Tshisekedi et du Gouvernement, des actions concrètes afin de soulager son social.
Le Journal