Quelle destination aurait pris les fonds des travaux de routes à Mbandaka ? C’est la question que l’on ne cesse de se poser à longueur dans les salons huppés de la ville de Mbandaka où, l’on constate l’arrêt des travaux d’asphaltage de l’avenue Mobutu qui va de l’aéroport au port Onatra, sur une longueur de 6,6 km. Pourtant, il nous revient des sources sûres, que le Foner avait mis la main à la caisse et financé l’opération à hauteur de 1,750 millions USD à titre de la subvention de l’État, sur un montant total de 3,500 millions USD. Tandis que le gouvernement central s’est chargé de payer le solde.
Quant à la durée des travaux, il était indiqué qu’ils allaient se terminer dans 6 mois après le lancement. Pourtant, à ce jour, soit trois ans après, il s’avère que l’on a asphalté que 2 km avant que les travaux s’arrêtent. Les élus nationaux de cette partie du pays, pas contents de cette façon de faire, ont contacté la société AFRITEC pour être fixés sur ce qui bloque la machine à ce niveau.
Comme explication, ils ont appris que AFRITECH serait encore dans l’attente des fonds de la part de l’OVD qui, à son tour, dit avoir déjà versé les fonds nécessaires à AFRITEC. Aussi curieux que cela puisse paraître, AFRITEC acculée par les élus, a fini par confier n’avoir pas reçu la totalité des fonds, toutefois en prétextant être bloquée par le lot de bitume attendu pour achever les travaux.
Comme on peut le voir, il y a un dangereux jeu de ping-pong entre les responsables de l’OVD et d’AFRITEC qui cache mal leur intention de saboter les actions du chef de l’État dans la province de l’Équateur, pourtant c’est sur ces promesses qu’il a été réélu dans cette juridiction.
De ce point de vue, le ministre de l’ITPR, Alexis Gisaro a la responsabilité de chercher à voir clair dans ce dossier aux contours flous. Car, Tshisekedi a promis de ne pas accepter que se reproduisent, au cours de ce second mandat, les erreurs qui avaient plombé les résultats du premier quinquennat.
Comme pour se moquer de la population de Mbandaka, chaque fois que les élus montaient leurs voix sur fond de la pression, des engins sortaient sur la voie publique. Juste pour endormir les gueulards. Mais que les deux Directeurs généraux des entreprises concernées dans cette cabale ne se trompent pas, ils finiront par dire où serait parti l’argent destiné aux travaux de l’avenue Mobutu, et par ricochet, celui destiné aux travaux de l’avenue Libération.
Le Journal
