L’heure de doter la chambre haute du parlement de son président a sonné. Les ressortissants du Grand Equateur qui, dans le souci de voir respectée et appliquée la géopolitique dans la personne devant occuper la tête du Sénat, avaient misé sur l’honorable Sanguma T.Mossai pour son expérience de trois ans en qualité de 2ème vice-Président de cette chambre du parlement suivis de plusieurs mois qu’il a assumé l’intérim du président. Mais hélas, les réalités du vote et la composition du bureau provisoire ont décidé autrement, et Sanguma a passé le marteau au doyen Kinduelo. Pourtant, Sanguma T.Mossai n’a pas démérité.
Mais parce que la géopolitique préoccupe au plus haut point les compatriotes du Grand Equateur, à la place de Sanguma T.Mossai, ils ont jeté leur dévolu sur l’honorable Jean-Claude Baende pour représenter la zone lingalaphone à la tête du Sénat. Justifiant leur choix par le fait que les deux personnalités ont en commun leur popularité avérée dans le Grand Equateur, et partagent les mêmes valeurs spirituelles de serviteurs de Dieu. L’honorable Sanguma T.Mossai est un pasteur d’Eglise, tout comme Baende Etafe Eliko a été Abbé de l’Eglise catholique.
Pour certains notables de l’Espace Grand Equateur que nous avons contactés pour recueillir leurs avis sur cette question, la RDC qui a toujours privilégié, dans ses rapports politiques, le respect de ses zones géographiques, doit également cette fois-ci, ne pas négliger cet aspect des choses en confiant la présidence du sénat au Grand Equateur par le canal de Jean-Claude Baende qui a tous les atouts pour ce faire.
Ceux qui ont accepté de se confier à nos reporters, estiment, non sans raison, que dans cette logique, il va falloir que la présidence du Sénat soit occupée par un compatriote originaire du Grand Equateur. Pour cause, trois des quatre zones linguistiques du pays étant déjà servies au niveau des institutions, les lingalaphones restent dans l’expectative et cela, occupe avec insistance, les conversations dans les salons de la ville haute.
En effet, avec ses 2.345.000 de Km2 de superficie, la RDC a tout d’un mini continent qui a 26 provinces, 145 Territoires, 450 dialectes et 4 zones linguistiques : le Lingala, le Kikongo, le Tshiluba et le Swahili.
Avec cette configuration, des analystes ont toujours mis un point d’honneur à vouloir ces quatre zones linguistiques prises en compte dans la distribution des responsabilités politiques. Et cela a souvent marché, sinon la partie défavorisée et laisée se met à murmurer.
Nous en voulons, pour preuve, le fait que cette fois-ci, la présidence de la République est occupée par la zone Tshiluba à travers le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, la primature entre les mains de la zone Kikongo par la personne de Mme Judith Suminwa Tuluka, l’Assemblée Nationale à la zone Swahili par le truchement de Vital Kamerhe, la zone Lingala voudrait occuper le Sénat, insiste Le Grand Equateur.
Cette préoccupation des compatriotes de la zone linguistique dominée par le lingala, de voir le Sénat leur revenir pour que justice soit faite et l’équilibre maintenu, est à prendre en compte pour éviter un désequilibre qui serait à la base des frustrations inutiles.
Le Journal
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