FOSIC déboule dans le milieu syndical congolais avec détermination

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La nouvelle plateforme syndicale Forces Syndicales nouvelles du Congo -FOSIC- que dirige son Président national Sylvain Byamungu a vu le jour au mois de décembre 2022 mais réunit en son sein 17 syndicats agréés su Ministère de la Fonction Publique et celui du Travail et de la Prévoyance sociale.

Sa création est une réponse à la misère des travailleurs et fonctionnaires congolais qui n’avaient pas d’interlocuteurs valables pour défendre leur cause, et aussi amener dans les milieux professionnels du pays, la démocratie qui leur a manqué dépuis longtemps. Marchant ainsi en marge de la vision du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi et la politique du Vice Premier Ministre de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau.
Réclamant à cors et à cris la fin du glissement qui s’est installé à la tête du syndicat congolais, FOSIC plaide vivement pour la tenue des élections au cours du premier trimestre de cette année, pour doter le syndicat de nouveaux dirigeants.
Quand on lui demande à quoi est dû le glissement en question, le président Sylvain Byamungu s’offusquer en confiant que le glissement tient à des pratiques mises en place par ceux qui sont en place à la tête du monde syndical pour freiner l’élan de la démocratie au sein des Entreprises publiques et privées.
Nous voulons amener une nouvelle donne dans le milieu syndical au lieu que les syndicalistes se placent aux côtés des employeurs en mettant de côté les pleurs des travailleurs, dit Sylvain Byamungu ne comprenant pas que l’on a le mandat dépuis 2013, mais continue d’évaluer dans un désordre sans nom.
Si FOSIC qui a son siège au N°1478 de l’Avenue Mosolo à Lemba, se propose d’organiser une rencontre avec les travailleurs et les fonctionnaires le 17 février prochain au Salon Rouge du Ministère des Affaires étrangères pour leur expliquer les bienfaits de la création de la plateforme FOSIC, l’on note qu’elle a eu à déposer récemment, un mémo au Ministère du Travail pour réclamer les élections syndicales et constater la situation déplorable que les travailleurs et fonctionnaires vivent.

Le Journal