Condamnant les actes inhumains de la police sur les femmes le 20 mai :L’Honorable Princesse D. Munongo regrette l’extorsion des téléphones, sacs à mains, argent et autres biens des manifestants

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La Dynamique des femmes pour le changement (DFC) d’Ensemble pour la République vient de saisir officiellement le Gouverneur de la ville province de Kinshasa pour exprimer son indignation, suite aux actes inhumains dont a été victime, de façon particulière, sa Coordonnatrice adjointe, en charge de la Mobilisation, Mme Solange Mafuta , lors de la marche autorisée du samedi 20 mai dernier.

Selon cette correspondance dont une copie est parvenue à notre rédaction, conformément à la promesse de l’autorité de la ville de sécuriser les manifestants, la Dynamique des femmes pour le changement exprime avec regret : « La brutalité de la police à l’égard des manifestants inoffensifs alors que cette même police devait les protéger et les encadrer ; l’extorsion des biens, notamment les téléphones, les sacs à mains, l’argent et autres biens des manifestants par la police et une milice dénommée Force du Progrès détenant les machettes et les armes blanches ; l’agression avec coups, blessures et humiliation sur la Coordonnatrice adjointe en charge de la mobilisation, Mme Solange Mafuta », peut-on lire dans la lettre.

La DFC est hautement indignée et exige des excuses de différents services de Gouverneur de la ville province de Kinshasa. Elle exprime son soutien à toutes les victimes et aux leaders des différents partis initiateurs de la marche face à la brutalité innommable du samedi 20 mai.

De poursuivre, cette lettre qui porte la signature de la Coordonnatrice Nationale de la DFC, l’Honorable Princesse Dominique Munongo Inamizi, précise :
« Attaquer une femme, c’est attaquer sa mère. Détruire une femme, c’est détruire l’ensemble de notre pays. Et comme une seule femme, la Dynamique des femmes pour le changement d’élève pour condamner les actes inhumains dont a été victime de façon particulière, sa Coordonnatrice adjointe. »

La DFC salue toutefois, la réaction rapide du Ministre des Droits humains et l’encourage dans la poursuite des enquêtes enfin de rétablir les responsabilités des uns et des autres.
Quatorze institutions, organisations et ambassadeurs ont été saisies en application par ladite lettre.
*Gel Boumbe*