Selon le document des termes de référence sur la Journée mondiale de l’alimentation préparé le 04 octobre 2024, qui a été largement diffusé par le Secrétariat général à l’Agriculture, il a été indiqué que chaque le 16 octobre de l’année, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale de l’alimentation qui coïncide, du reste, avec la commémoration de la création de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’Agriculture -FAO.
Quant à la RDC, les manifestations relatives à cette journée sont organisées sur le thème «DROIT Aux aliments, au service d’une vie et d’un avenir meilleur; Ne laisser personne de côté» retenu par la FAO et les partenaires traditionnels au développement, par le ministère de l’Agriculture, via la Direction de Production des Végétaux – DPRODV-, d’après l’Arrêté N°044/CAB.MIN/AGRIDRAL/1995 portant création du comité national pour l’Organisation de la Journée mondiale de l’alimentation.
Comme on a pu le voir, la célébration de la journée cette année a nécessité beaucoup de moyens financiers et matériels dans son organisation, parce qu’il a fallu à l’arrivé,distribuer gratuitement des vivres dans les homes des viellards et des orphelinats qui avaient été identifiés en amont, et aussi des intrants aux agriculteurs et maraîchers, ainsi que des ONGs partenaires au ministère de l’Agriculture, identifiés également auparavant.
Les objectifs poursuivis visaient la sensibilisation et l’information des communautés sur le droit à l’alimentation et son importance pour la dignité humaine et le développement durable, la mobilisation et l’encouragement des acteurs locaux, nationaux et internationaux à agir pour garantir l’accès à des aliments pour tous, l’engagement et la promotion des politiques et des initiatives qui soutiennent la sécurité alimentaire et l’accès équitable aux ressources alimentaires étaient aussi du nombre.
Tout ceci, pour attendre la sensibilisation accrue, l’augmentation de la connaissance du droit à l’alimentation au sein de la communauté, la meilleure compréhension des enjeux liés à la sécurité alimentaire, pour l’engagement communautaire pour l’augmentation des membres de la communauté autour des questions alimentaires et la participation active des citoyens dans les événements organisées autour de la journée mondiale de l’alimentation.
Quant au public cible, il était question de la communauté locale, des résidents, familles, agriculteurs, ONGs, les autorités gouvernementales, les médias ainsi que les opérateurs économiques du secteur de l’agroalimentaire.
Que retenir de la Journée mondiale de l’alimentation?
Elle est diffusée dans plus de 50 langues et dans plus de 150 pays. Elle est en soi la journée anniversaire de la FAO et l’opération de communication mondiale annuelle la plus importante à la FAO. La journée mondiale de l’alimentation 2024 a marqué le 79 anniversaire de la FAO et a été l’occasion d’annoncer le 80ème anniversaire de cette institution dont les activités y relatives commenceront debut 2025 et retraceront les huit décennies de la FAO, ses réalisations et son approche face à l’avenir des systèmes agroalimentaires, en proposant des activités interactives aux membres et auc employés de l’Organisation.
Le thème de la Journée mondiale de l’alimentation 2024 a été choisi parce que, malgré le fait que malgré ce que les agriculteurs du monde entier produisent suffisamment pour nourrir la population mondiale, la faire persiste. Jusqu’à 783 millions de personnes sont confrontées à la faim en raison des conflits, des chocs climatiques répétés et de ralentissements économiques.
Ménages agricoles non épargnés
La situation touche durablement les pauvres et les personnes vulnérables dont beaucoup sont des ménages agricoles, ce qui reflète l’aggravation des inégalités entre les pays et à l’intérieur de ceux-ci.
Pourtant, la nourriture est le troisième besoin humain le plus fondamental après l’air et l’eau, d’où chaque personne devrait avoir le droit à une alimentation adéquate, parce que les droits humains tels que le droit à l’alimentation, à la vie et à la liberté, au travail et à l’éducation sont reconnus par la Déclaration universelle des droits de l’homme et par deux pactes internationaux juridiquement contraignants.
Pour ceux qui seraient tentés de se demander pourquoi la Journée mondiale de l’alimentation parle des aliments?, la réponse est que par aliments, on entend diversité, nutrition, prix abordables, accessibilité et sécurité. Et qu’une diversité d’aliments nutritifs devrait être disponible dans nos champs, dans nos marchés et sur nos tables, pour le bien de tous.
Pourtant, note-t-on, à ce jour, trop de personnes souffrent de la faim et ne peuvent pas se permettre des régimes alimentaires malsains sont la principale cause de toutes de malnutrition, notamment la sous-nutrition, carences en micronutriments et obésité qui existent actuellement dans bon nombre de pays, dans toutes les classes sociaux économiques confondues.
Les personnes les plus vulnérables étant souvent contraintes de se rabattre sur des aliments de base ou des aliments moins chers qui peuvent être mauvais pour la santé.
Tandis que, d’autres souffrent de l’indisponibilité d’aliments frais ou variés, ne disposent pas d’informations nécessaires pour choisir un régime alimentaire sain ou optent pour la commodité.
La faim et la malnutrition, signale la FAO, sont encore exacerbées par des crises prolongées résultant d’une combinaison de conflits, de phénomènes météorologiques extrêmes et des chocs économiques. Les systèmes agroalimentaires dans leur ensemble, sont vulnérables aux catastrophes et crises, en particulier aux effets du changement climatique, mais en même temps, ils génèrent de la pollution, dégradent les sols, l’eau et l’air, tout en contribuant aux émissions des gaz à effet de serre et à l’appauvrissement de la biodiversité.
Mais en transformant les systèmes agroalimentaires, il est possible d’atténuer le changement climatique et de soutenir des moyens de substances pacifiques, résilients et inclusifs pour tous.
À toute fin utile, la FAO foirnit aux pays, une assistance technique en matière de politique et de législation, renforce la gouvernance et les mécanismes de suivi, developpe les capacités et encourag le dialogue politique multipartite pour transformer les systèmes agroalimentaires en vue d’une amélioration de la production, de la nutrition, de l’environnement et des conditions de vie pour tous. La FAO fournit également l’assistance humanitaire et une aide au renforcement de la résilience aux personnes les plus vulnérables et touchées par les crises, ainsi qu’à leurs communautés, en apportant un soutien agricole urgent à près de 57 millions de personnes en 2023.
Un monde sûr sur le plan alimentaire et nutritif pour tous nécessite des investissements massifs, de l’innovation, de la science, de la technologie et une large collaboration entre plusieurs acteurs, notamment les gouvernements, le secteur privé, le monde académique, les instituts de recherche et la société civile.
Lorsque chacun aura joui du droit à une alimentation adéquate, l’on pourra réaliser les autres droits humains et les objectifs de développement durable. La Déclaration universelle des droits de l’homme est un plan d’action pour un avenir plus équitable et plus juste pour tous, partout dans le monde. Et tous, nous avons un rôle à jouer.
Le Journal